La Tunisie met les bouchées doubles pour attirer les investisseurs arabes et étrangers, comme l’illustre la tenue en ce début de semaine de deux manifestations importantes, le XVe Congrès des hommes d’affaires et des investisseurs arabes dès ce lundi et, à partir de mercredi, le forum international sur « le financement des projets de développement dans la nouvelle Tunisie ».
Lors de l’ouverture de la première manifestation, le Chef du gouvernement provisoire, Hamadi Jébali, a tenu à assurer son auditoire que le gouvernement « veillera à ce qu’aucun investisseur qu’il soit arabe ou étranger ne subisse la moindre pression ni ne rencontre de difficulté pour réaliser un projet tant qu’il respecte la loi tunisienne ». Il s’est engagé à parachever la révision du Code des investissements d’ici la fin de l’année en cours, précisant que les amendements projetés offriront l’occasion aux investisseurs arabes de s’engager dans de nouveaux créneaux dans la transparence.
Pour sa part, Mme Bouchammaoui, présidente de l’UTICA n’a pas caché sa déception devant «les résultats bien en deçà de nos espérances de nos appels à un effort commun, notamment en matière économique». Elle a rappelé les défis communs auxquels font face les pays arabes et notamment, la résorption du chômage et le faible niveau des échanges commerciaux interarabes au moment où «les groupements régionaux se développent autour de nous».
A cet égard, le représentant de la Ligue arabe a estimé à 14 millions le nombre de chômeurs dans le monde arabe, alors que le nombre d’analphabètes a atteint 33% de la population soit plus de 100 millions !
S’agissant du forum qui aura lieu le mercredi, il permettra de présenter cent projets publics à la recherche de financement aux investisseurs présents.