Par Sami SHERIF
La nébuleuse islamiste internationale vient de publier un faux pour précipiter l’Egypte dans la Fithna. C’est une soi-disant déclaration émanant d’un groupe fictif de militaires égyptiens qu’elle a désigné sous le vocable « Officiers de l’Elite Égyptienne », déclaration appelant le Général Sissi à rétablir immédiatement Morsi dans ses fonctions et à démissionner d’urgence sous peine d’une réaction dont les conséquences ne sont pas prévisibles…Par cet acte de magouille et de faux, les Frères Musulmans franchissent un pas supplémentaire dans leurs machinations pour s’accaparer le pouvoir par la force… Décidément, cette nébuleuse n’a pas changé ses méthodes mafieuses depuis ses déboires avec feu Nasser!
Rien qu’aujourd’hui, les autorités égyptiennes des frontières sont tombées sur de nombreux gros lots de tenues et d’insignes militaires similaires à ceux que portent les soldats et officiers égyptiens. Les lots en question ont été découverts à Port-Saïd et venaient de traverser le Sinaï, parait-il, en provenance d’e Gaza ou d’Israël. Ces quantités d’effets militaires ont été importés en contrebande par un grand militant au sein de la secte des frères Musulmans. De même, les autorités du Sinaï ont découvert des réservoirs sous-terrains contenant des quantités de produits pétroliers détournées sur cette région par des militants de cette mêmes secte avant même le renversement de Morsi.
Ce lundi après-midi, les supporters de Morsi conduits par nombre de personnalités de second rang de la secte, ont coupé de nombreux artères principaux de la capitale, dont le pont d’Octobre au centre-ville, provocant ainsi une paralysie de la circulation dans toute l’agglomération. Cette action visait à entraîner l’armée dans de nombreux heurts pour provoquer une tuerie pouvant le cas échéant être exploitée pour remonter les citoyens contre elle.
La découverte de ces préparatifs des islamistes à la guerre contre l’armée viennent confirmer la thèse suivant laquelle les « Frères Musulmans » comptaient s’accaparer et conserver tous les pouvoirs le cas échéant par la force, si le peuple appellerait à leur destitution.
Sami Shérif
