Par Sami SHERIF
Le 9 juin 2013, s’est déroulée à New York, l’une des plus grandes manifestations anti-sionistes que le monde n’en a jamais connues. Des dizaines de milliers de juifs surtout et nombre de citoyens américains de souches différentes ont traversé la 5ème avenue scandant des slogans anti-israéliens et pro-palestiniens. Ils entendaient protester contre l’entité sioniste pour son occupation illégale la Palestine.
Cette manifestation est passée inaperçue en raison du mutisme aussi bien des médias américains qu’internationaux. Pas un seul mot sur son déroulement et sur les motivations qui étaient derrière l’événement sortant de l’ordinaire d’un occident acquis aux thèses sionistes par incrimination à propos de ce qui s’était passé en Allemagne nazie.
Selon nombre de manifestants, aucune participation d’officiels américains à cette manifestation, contrairement à ce qui se passe habituellement lors des manifestations de sionistes pro-israéliens; comme ce fut le cas le lendemain lors de la manifestation conduite par le Maire de New-York lui-même.
Le sionisme est une idéologie raciste, proclame un groupe de manifestants. Le monde doit en être conscient crie l’un de ces jeunes arborant le drapeau et la Kifiéy palestiniens.
Un ami Juif de confession auquel je n’ai pas hésité à lui poser la question de savoir comment s’était constituée cette idéologie me répondu avec assurrance: « De la
naissance de l’idée, en suivant ensuite un jeune dans les camps de concentration, à sa sortie, il est entièrement à reconstruire… ayant subit le plus insurmontable des traumatisme, il ne veut pas rester parmi ce peuple d’europe qui l’a trahit. On lui propose alors la terre ancêstrale de sa culture. Il accepte.
Il y redécouvre alors la réalité du monde, il se « reconnecte » grâce à la télévision, soutenu par un gouvernement qui chercherai à le reconstruire après l’avoir libéré. Il est alors endoctriné à penser que les peuples de cette nouvelle terre lui veulent le même mal que ses anciens tyrans: la mort. La télévision et les extrémistes le poussent à haïr, à travers la paranoïa d’une menace continuelle. Il élève ses enfants dans ses circonstances. L’éducation Israélienne enseignant la violence et la supériorité « raciale ».
Un jour, le personnage principal, devenu plus vieux, rencontre alors une personne. Celle-ci lui fait réalisé que toute sa reconstruction à visé à permettre une conquête des ressources abondantes du Moyen-Orient. Il réalise que les USA auraient profité de la fragilité d’un peuple traumatisé. Il regarde alors d’un œil neuf sa Torah… tout s’éclaircit.
Il ouvre alors les yeux quand à la souffrance du peuple Palestinien, il prend enfin conscience que ce qu’il fait subir à ce peuple au peuple Palestinien est la reproduction exacte du nazisme qu’il a subit durant sa jeunesse. Que les terroristes des uns, peuvent être les résistants des autres…
Il comprend qu’il s’agit alors de réconcilier tous les peuples et s’unifier idéologiquement contre les USA. Les USA qui depuis plus d’un siècle finance des ennemis pour ensuite intervenir, se porter en héros et au final, imposer son autorité. Israël est le 51ème Etat des Etats-Unis… »
Il faut dire qu’à l’issue de cette révélation émanant d’un juif convaincu de sa confession, j’ai encore une fois été réconforté dans la conviction que je me suis faite celle disant que « le sionisme n’est pas le Judaïsme! [et que] la terre promise c’est la compréhension par tous les peuples que les frontières ne sont que les cicatrices des guerres passées! » (Les citations sont de mon ami Max Missartel).
Sami Shérif