Par Sami SHERIF
C’est en réplique au déploiement par l’OTAN en Turquie et en Jordanie sur des zones frontalières avec la Syrie de batteries des missiles Patriot, que les russes ont installé des missiles très puissants de type Iskander l5 qu’ils ont pointés sur ces deux pays et sur Israël. Et c’est à la suite de la toute dernière attaque aérienne israélienne sur la Syrie, que les russes ont répondu à une ancienne commande syrienne de missiles encore plus puissants du même type Iskander M 9K720. Cette dernière commande est complètement financée par l’Iran qui a déboursé 1,5 milliards de $ us pour permettre à son allié syrien de bénéficier de cette
défense clef, un véritable arsenal capable de dissuader tout agresseur, même l’OTAN. Le réseau de batteries à missiles Iskandar seront prêtes à être utilisées dans un mois au plutard. Le Président russe vient juste le samedi dernier d’adresser une mise en garde à Nataniyahou en personne lors d’une communication téléphonique juste après le premier raid israélien du vendredi 5 mai.
Le déploiement de cet arsenal de missiles balistiques de type nouveau réputé être le plus puissant, a provoqué une grande panique dans le camp occidental et chez les ennemis de la Syrie. Aux américains très inquiets à ce propos, Vladimir Poutine a répondu que ces missiles ne seraient pas mis entre les mains de l’armée syrienne, mais plutôt seraient tenus par des techniciens russes et que leur déploiement n’aurait qu’un but dissuasif. Néanmoins, cet arsenal vient procurer nombre d’avantages au régime de Damas qui n’aura guère besoin de recourir à l’arme chimique contre ses ennemis extérieurs et qui se sentira protégé contre toute possibilité de sa chute dans l’immédiat.
Voyant les russes répliquer à l’installation des Patriot tout au long des frontières syriennes, l’Occident, paniquant au début, a bien pris acte de ce déploiement et semble réviser sa position à l’égard de ce qui se passe en Syrie. Les Américains, ont déjà retiré leurs navires de la Méditerranée orientale refusant ainsi le risque d’escalade à propos de ce pays.
Les derniers succès sur le terrain des combats, remportés par l’armée régulière syrienne semblent être le résultat de la reprise par le pouvoir en place de la confiance en sa nouvelle force de dissuasion et des injonctions que lui font les russes pour en finir définitivement et dans des délais courts avec la vermines terroriste. De fait, La Russie veut donc que Bachar al-Assad en finisse avec les terroristes et négocie avec l’opposition pour une vraie sortie de crise, tandis que le camp occidental a peur que le régime ne s’effondre, in fine, en faveur des extrémistes islamistes.
Sami Shérif