L’Agence Iranienne de Presse ainsi que nombre de chaines et de radio iraniennes viennent de confirmer la capture le mardi dernier, d’un avion américain sans pilote qui survolait la zone pétrolière au sud-ouest iranien dans la zone du terminal du Kharg. Ces canaux annoncent que des sources militaires ont déclaré que les techniciens iraniens ont même pu en extraire les informations et les photos qu’il avait réunies.
Selon ces sources militaires, la capture du drone américain de type Scan-Eguel, a été possible en s’emparant par
des moyens électronique très performants du système de guidage dont il disposait.
La télévision nationale a même montré jeudi soir des images présentées comme celles du drone intercepté. Mais les experts sont divisés quant à l’authenticité de l’engin. D’après les images, le plus moderne des appareils furtifs sans pilote des Etats-Unis semble en bon état. Il est examiné par deux commandants des Gardiens de la révolution, qui dirigent la défense aérienne iranienne.
L’un d’eux, le brigadier général Amir-Ali Hajizadeh, a affirmé que le drone avait été capturé grâce à une cyber-attaque. «Il est tombé dans le piège de l’unité de guerre électronique qui a ensuite réussi à le faire atterrir en l’abimant le moins possible», explique-t-il, précisant que l’engin mesure 26 mètres d’envergure, pour 4,5 mètres de longueur et 1,84 mètre de hauteur.
Les Etats-Unis ont infirmé les informations sur cette opération accomplie avec succès par les services de la guerre électronique de l’armée iranienne. Un porte parole de la marine américaine a déclaré jeudi qu’aucun drone américain n’avait été porté disparu dans cette zone. Mais des officiers de la Garde Révolutionnaire ont même annoncé que toutes les informations récoltées par l’avion capturé ont été soustraites des disques du système d’espionnage du drone. Le Général Ramadan Sharif, porte parole de la Garde Révolutionnaire a même invité les autorités militaires américaines à refaire le décompte de leurs drones pour s’assurer du nombre exacte de leur avions sans pilote!
Sami Shérif (AFP)