La médiathèque de Vénissieux organise, pour l’après-midi du 05 octobre 2012, une rencontre, et des projections de films, sur l’indépendance de l’Algérie.
Un film documentaire qui a cassé la barauqe en Algérie, « La Déchirure », de Gabriel Le Bomin et de Benjamin Stora, y sera projeté.
La présence de Benjalin Stora me fait espérer qu’il y aura des débats sur la question. Ce sera aussi l’occasion, pour tous les fils de l’Algérie, de quelque origine soient-ils, pourront y nouer des contacts, parler de leur pays, se dire des choses, et pourquoi pas aller vers l’inéluctable réconciliation.
J’ai vu le film. Et je n’en dirais pas plus.
Je veux laisser ceux qui ne l’ont pas vu sur leur faim.
Inutile de faire des notes de lecture sur d’autres notes de lecture.
J’ai surtout besoin de le revoir avec plein de gens autour de moi. Comme dans une thérapie de groupe. Ainsi, nous jugerons tous, sur pièce, une oeuvre qui ne vaudra que si elle elle est partagée. Partagée par des gens qui n’étaient pas du même côté, lorsque la tragédie se jouait. Que dis-je, lorsque le sang coulait.
La présence de Benjamin Stora, dans cette distribution, à travers l’autorité qu’il a mérité, pour sa rigueur, pour sa détermination à dire l’histoire telle qu’elle a été, et non pour plaire au prince, pour la passion qui habite toute son oeuvre, parce qu’il reste un Algérien, fils d’Algériens, me laisse espérer que ce film sera un évènement qui ne manquera pas de percuter les consciences assoupies. Tôt ou tard.
La projection, et la rencontre avec Stora, et Gabriel Le Bomin, aura lieu le vendredi 05 octobre à la médiathèque de Vénissieux. Le 05 octobre ! Une date ô combien symbolique. Je me demande, entre moi, si elle est fortuite. Auquel cas, ce serait une coïncidence très opportune.
J’ai oublié de dire, mais j’ai peut-être fait exprès, que la voix en off du film est celle de Kad Merad. Une autre symbolique ? Une autre déchirure ? Une autre réminiscence, d’un passé oublié ? Demandez à Kad !
Benchenouf Djamaledine