Est-il vrai que chez beaucoup d’illuminés comme lui, se sentent détenteurs de vérité, la détresse se fonde sur leur difficulté à se situer?
N’est-ce pas que dans son cas sa supposée aventure est un artefact du déroulé des évènements au début? Et dont, ni ses parents, ni aucun de sa proche famille, ne s’étaient sentis par ailleurs concernés.
La seule chose qui compte pour lui, c’est comment s’en sortir de ce traquenard? Que nos dgedistes se bougent, son envie de croire qu’un tel acte, sera sans conséquence sur son intégrité physique, est toujours liée à un doute non fondé qu’il faudrait à tout prix dissiper.
Mais qui est-il vraiment MARRAKCHI Abdelaziz dans cette jungle de désinformation?
Homme écœurant par sa servilité aux ennemis de son propre pays le Maroc. Aussi, dès ses premiers pas au Polisario il se sentit étouffé et ne faisait rien, voyant apparaître des rivaux partout. A cet effet il se mordit la main pour apprendre à s’empêcher de crier même en ayant les nerfs prêts à craquer. Ensuite comptant surtout sur son pesant silence pour se positionner et caresser ceux de ses maîtres devenus impopulaires comme du reste lui en ce moment. Ainsi à force de se laisser manipuler il est devenu affamé de pouvoir n’osant même pas lever ses yeux sur ses rivaux. A l’appui des dires de nombreux observateurs, il est suite aux défaites diplomatiques successives à bout de souffle par l’absence de perspective réaliste. Lesquelles ont miné son rêve chimérique et fait réapparaître au grand jour ses faiblesses ne produisant qu’un blocage du processus de négociation. Ce qui a provoqué des discordances et dissonances au sein de la population des camps surtout de la JRS jeunesse révolutionnaire sahraouie de Rabouni. Tellement il est ostracisé, vu les démissions successives dans les rangs, il est maintenant banni de la conscience du peuple sahraoui et marocain tout entier.
Avec ses acolytes, le fait d’avoir mis leurs dromadaires efflanqués avant la colonne de la caravane leur donne l’impression d’être dans un désert sans limite ou s’éclatent entre les dunes des échos répétitifs de beuglements sans qu’ils puissent déterminer le vrai émetteur. De ce fait il ne sait quoi faire pour s’approprier ces faux prêches dont on perçoit l’inimaginable de sa fixation de frontière. Ainsi Il espère assurer le triomphe de sa supercherie pour sortir de cet enfer, en s’aidant du règne conjugué de la séquestration et la désinformation. Mais depuis le déclenchement des insurrections populaires arabes il se sent réduit à des suppositions d’inutilité quant à sa position géopolitique. Aujourd’hui il survit sous une forme superstitieuse, un malheur est tombé sur lui, parce que Kadhafi n’est plus malgré le soutien encore aveugle du pouvoir algérien vivant lui aussi une humiliation à propos de sa position abstraite vis-à-vis des insurgés syriens et du CNT libyen.
Désormais on le voit rentrer dans une longue méditation sur ses rapports avec ses pourvoyeurs et même ses mercenaires. Alors qu’avant on le trouvait souvent déguisé dans des allégeances d’un autre temps, ne reconnaissant que leurs bonnes grâces. D’ailleurs pendant tout ce temps il n’a gouverné qu’à leurs profits, réduisant ses séquestrés de Tindouf et autres camps de la honte à l’état de serfs. C’est comme ça qu’il a fait perdurer cette catastrophe humanitaire et dresser irrévocablement toutes les tribus sahraouies contre lui. Déjà de jour comme de nuit le restant des sahraouis pleins de courage et de foi en leur pays le Maroc, continuent à tenter comme auparavant l’aventure d’échapper à ce calvaire pour gagner une oasis ou rejoindre une piste à pied sans rien manger ni boire dans l’espoir d’atteindre la mère patrie. Et ce n’est pas le mensonge algérien colporté par des relais à l’emphase datant de plus de quarante ans comme l’avait noté Manar Selimi à l’émission Panorama du 8 Novembre 2011 sur la chaîne Alarabia, qui fera reculer le Maroc dans sa détermination.
Visiblement inquiet de cette hémorragie il en a assez de cette peine supportée, mais reste toujours irraisonné comme d’ailleurs l’était son précurseur de surcroît payeur en l’occurrence Kadhafi qui refusait de voir la réalité en face. Ces danses diplomatiques équivoques à Manhasset et ailleurs, déplaisent toujours tellement que ce positionnement contre l’irrédentisme marocain alors qu’en vérité il en est un, a fait de lui le chantre de l’amphigouri à même de sembler le bruit de fond d’un compteur Geiger en mal d’étalonnage. Cet homme n’a rien compris aux grandes mutations que connaît le monde, surtout depuis le retentissement du printemps arabe en particulier libyen. Et ce n’est pas la confusion dans la bande sahélienne, provoquée par la propension islamiste jihadiste et terroriste dans le cas malien qui l’aiderait à se soutirer des critiques virulentes à l’international. Comme le positionnement de l’Espagne de Rajoy ayant fermé plus de quarante succursales de liaison sur son territoire, pour incompatibilité d’exercice outrepassant la légalité. Quel dommage pour lui, ce n’est pas en fumant ses joints avec une angoisse facile à comprendre ne pouvant oublier que ses actes sont interdits, et qu’en plus de persister dans cet aveuglément, allant, jusqu’à s’illuminer d’idées plus extravagantes que débiles les unes des autres, à même rêver de l’illégalité du référendum de la nouvelle constitution, sur tous les territoires marocains.
Le discours royal du 6 Novembre 2011 à l’occasion anniversaire de la marche verte, est à ce propos indicateur de la volonté du Maroc d’achever dans la légalité souveraine sa régionalisation avancée. Il semblerait que cette idée l’attire comme un aimant, mais sa position dans l’obscurité qu’il s’était lui-même créée et dont il ne peut pour le moment se dégager témoigne de sa détresse. Il brûlerait d’envie depuis qu’il ait constaté comme ses pourvoyeurs algériens, le déroulement exemplaire du scrutin législatif du 25 Novembre 2011. D’ailleurs monsieur Othmani en tant que nouveau titulaire des affaires étrangères a réitéré le même positionnement marocain face au corps diplomatique accrédité au Maroc, et aussi pendant sa participation au round des tractations informelles de Mars 2012 toujours à Manhasset. C’est seulement dans ces conditions que cet exilé volontaire, serait en mesure de pouvoir caresser le sable, dans le cadre de cette offre marocaine dont le président Obama avec beaucoup d’autres chefs d’Etat ont qualifié de sérieuse et viable. Ainsi que Martine Aubry secrétaire général du PS français lors de sa visite en éclaireur pré campagne présidentielle française, qu’au demeurant a confirmé Laurent Fabius l’actuel ministre des affaires étrangères français.
Abdelaziz Ikkrou