« Dieu ne repassera pas à Betlhéem » est le livre originale qui paraîtra prochainement au Maroc. Il est de Jacob Cohen, un juif marocain anti-sioniste qui est né à Meknès en 1944. L’auteur est un universitaire à Paris; mais, il maintient des rapports étroits avec son pays d’origine. Un grand homme averti et cultivé qui ne renie nullement sa culture judéo-arabe et refuse l’injustice faite au peuple palestinien…à l’instar de nombreux juifs marocains fidèles à leurs racines, tels que feu Edmon Amran El Malih, Sion Assidon et nombre d’autres éparpillés dans le monde mais pensant au quotidien à leur pays…il est d’une intégrité intellectuelle incontournable…
Dans ce roman qui est le septième de l’auteur, nous découvrons des vérités criantes sur nombre d’aspects marquants des accords conclus avec les israéliens par les différents responsables palestiniens et de l’application qui en est faite par le gouvernement de l’Etat sioniste. De l’avis de l’auteur « les puissances occidentales et la plupart des dirigeants arabes, auraient souhaité régler le problème palestinien par l’effacement de ce peuple. Mais celui-ci n’a pas eu la délicatesse de disparaître de l’Histoire ».
Il fallait alors trouver un semblent de solution. C’est ainsi que l’on est tombé sur l’invention la plus mensongère qui puisse exister: « les accords d’Oslo en 1993 [qui comprennent une promesse] d’accorder aux palestiniens un semblant d’Etat, une espèce de Bantoustan, sous la stricte surveillance de l’occupant sioniste ! »
L’auteur cite le cas d’un projet de zone industrielle conçu pour être installé à Bethléem. De l’avis de l’auteur cette zone industrielle qui était » lancée conjointement en 2009 par la France et Isrël, deux alliés indéfectibles, avait pour objectif d’alléger les souffrances économiques des Palestiniens, et ainsi renvoyer aux calendes grecques la création d’un véritable Etat palestinien ». L’auteur estime que « la nomination d’une sioniste française de choc pour piloter ce projet était une illustration flagrante » des intentions malveillantes aussi bien de Sarkozy que de Nataniyahou à propos du soi-disant future Etat palestinien promis.