Contesté dès le lendemain de sa réélection le 15 mai En Syrie, Mr Burhan Ghalioun le Président du Conseil National Syrien, la principale coalition d’opposition à Bachar el-Assad a démissionné. Le bureau du CNS vient d’accepter son départ mais lui a demandé de continuer à exercer ses fonctions jusqu’à l’élection de son successeur le mois prochain. Bien qu’il a été élu à un taux assez important, soit un taux de 66% des suffrages du corps électoral, l’intéressé s’est trouvé devant une opposition farouche de certains membres dudit conseil, en l’occurrence Yassef Tabara. Celle-ci, lui reproche d’être défaillant au niveau du leadership, son incapacité à unifier l’opposition, et son échec dans la tentative de faire du CNS une institution démocratique. C’est en tout cas ce que lui reproche Yassef Tabara, un membre du Conseil national, dans une interview à la presse libanaise.
Par ailleurs, Borhan Ghalioun est accusé; en dépit de ses affinités de gauche et tendances nationalistes arabes, de n’être qu’une façade des frères musulmans. Il aurait; selon cette opposition, marginaliser les comités de coordination qui opèrent à l’intérieur des territoires syriens. Ces derniers regroupant les militants qui animent la contestation sur le terrain. Quant aux Kurdes, ils lui reprochent d’être passif face à l’influence grandissante de la Turquie au sein du conseil. D’autres opposants, le soupçonnent d’être l’homme de la France et des occidentaux qui ouvrent pour une dégénérescence de la situation en Syrie susceptible de légitimer une éventuelle intervention du NATO qui sera ; à coup sûr, destructrice pour le pays..