Tout augurait des le début que Bouteflika ne lâchait pas prise. Le report des élections était prévu des le départ, mais il n’y avait pas de mobile pour le justifier. Dès lors, il fallait réunir les conditions pour le rendre acceptable, et ce, d’autant plus que ce n’est pas lui qui devrait le decider, mais c’est plutôt la Cour Constitutionnelle qui doit le motiver. Celle-ci ne pouvant créer les conditions pour le faire, alors il fallait y passer outre en opérant la manœuvre pour le faire passer. Sachant que le peuple sera porte sur le refus du cinquième mandat, on a tout fait pour l’y conduire en jouant sur le remplacement a la dernière heure de Sallal comme Chef de Campagne Électorale du candidat du Fnl et en insistant en haut lieu sur le bien fonde de sa candidature pour le pays. Puis est venue sa « proposition d’un mandat d’un an au cours duquel, des réformes seraient opérées a la suite d’une conférence nationale.
Tout ça n’était que les éléments épars d’un plan diaboliquement prépare a l’avance. Maintenant, il lui est possible de rester au pouvoir tant qu’il est vivant, bien qu’il ne soit plus en mesure de faire quoi ce soit !
En fait c’est Saïd qui a tout manigancer au risque de faire paraître son frère comme le pire dictateur qu’à connu l’Algérie! La parole est au peuple algérien ayant compris la nature du régime qui le mène depuis 1962. La manœuvre des Bouteflika pourrait-elle passer ? Le peuple algérien pourrait-il être taxé de peuple incrédule pour s’être laisse porte sur le slogan « non au 5eme » et laisser les Bouteflika sévir comme ils le font?