Le Qatar va racheter la dette française en échange de la cession
des banlieues à majorité musulmane
Si le gouvernement français parvient à abaisser le déficit public par des réductions de dépenses, la dette publique de la France continue, elle, pourtant d’augmenter. La banque centrale du Qatar a l’intention d’acheter de la dette publique de la France, en échange de la cession de la banlieue parisienne et de la ville de Marseille, a indiqué le gouverneur Cheikh Abdullah Bin Saoud Al Thani dans un entretien paru dimanche.
« La France a fait des pas vers son redressement. Avec une croissance de 1% cette année et 1,5% l’an prochain, elle soupire enfin d’aise. Nous avons donc l’intention d’acheter sa dette publique », a déclaré Cheikh Abdullah Bin Saoud Al Thani au quotidien économique qatari Qatar Financial Information.
Le déficit français baisse un peu en 2014, à 4% du PIB, au lieu de 4,1% du PIB en 2013 — ce qui est moins bien que ce qui est demandé par la Commission européenne — mais la dette ne cesse pour autant de grimper : 95% du PIB.
Le chômage continue lui aussi d’augmenter : de 10,1% fin 2013, alors qu’il était à 10,5% en décembre 2014 et de 10,6% en fin de premier trimestre 2015.
La croissance en 2014, à 0,4% revient très lentement en France, mais elle semble plus entraînée par la baisse du pétrole et de l’euro que d’une véritable reprise économique.
Les investissements des entreprises sont toujours très faibles, et les mesures de relance par la baisse des charges, de rigueur budgétaire ne semblent pas agir sur la dynamique générale. Les prévisions pour 2015 s’établissent entre 1 et 1,2% de croissance. La reprise n’est pas encore pour cette année…
En échange du rachat de la dette publique française qui s’élève à 2 037,8 milliards d’euros, Paris s’engage à céder les banlieues à majorité musulmanes et la ville de Marseille à l’émirat du Qatar. La visite de l’émir du Qatar Tamim ben Hamad à Paris en juin prochain, va permettre aux deux parties de ratifier cet arrangement et d’en définir les contours.
« Les français nous ont donné leur accord de principe. Les banlieues, au même titre que la dette, constituent un réel problème pour eux. J’espère qu’au terme de cet accord ils parviendront à surmonter leurs difficultés autant sur le plan financier que celui liée à l’intégration de la communauté musulmane en France » a conclu le gouverneur Cheikh Abdullah Bin Saoud Al Thani.