APRES LE DISCOURS PALINODIE D’ABOUJA ÉMANANT DU CHEF D’ETAT ALGÉRIEN BOUTEFLIKA, OU EN EST-ON AU MAROC ?
Par abdelaziz IKKROU
Longtemps bien avant ce discours belliciste émanant du plus haut sommet de l’Etat algérien et qui fut lu le 28 Octobre 2013 à une conférence non officielle à Abouja au Nigeria par le ministre de la justice, les masses médias algériens étaient plongés dans une transe de simulation proactive de médiocrité touchant la névrose. Par ailleurs n’usant que de désinformation mensonge et contrevérités à l’égard de tout ce qu’a entrepris avant et fait aujourd’hui le Maroc dans beaucoup de chantiers. Alors qu’il existe un mécontentement lancinant des forces vives algériennes, ne voulant pas de cette incursion indigne dans les affaires internes d’un pays frère tel le Maroc ayant fait amende honorable. Contrairement à l’Algérie figée stagnante montrée du doigt malgré ses gisements gaziers et pétroliers, mais malheureusement dilapidant sa richesse dans des causes chimériques perdues d’avance non fructueuses pour l’avenir du pays.
Voilà pourquoi le traitement social économique et politique au Maroc est fondé, adaptant ses actions au contexte de ses moyens existants. Notamment en restaurant la vraie prise en charge des doléances des marocains dans la sérénité et la responsabilité en matière des droits de l’homme sur tous ses territoires depuis l’installation de l’IER jusqu’au CNDH sous l’impulsion d’un Roi visionnaire. Contrairement au pouvoir algérien n’ayant à ce jour rien fait sur l’équité ni vis-à-vis de la corruption et encore moins sur le respect des droits de l’homme. N’est-ce pas de son développement infra-structurel caractérisé porteur d’avenir multi potentiellement déterminant, le Maroc est à beaucoup d’égard respecté s’en trouvant dans le deuxième rang africain de l’investissement étranger ? En plus, de la marche du Roi soutenu par son peuple se dirigeant en priorité vers l’Afrique avec maîtrise émulation et dextérité, dont l’Echo a irrité l’Algérie officielle s’essayant de torpiller son aura sans résultat. S’ajoutant à cela ses réformes institutionnelles constitutionnelles structurelles engagées sans tremblement ni hésitation, qu’en effet, le Maroc n’y a-t-il pas assuré une transition raisonnée de par sa cohésion sociétale notable salvatrice, ayant su maîtrisé dans le calme et la clairvoyance son propre printemps amazigho-arabe ? De ce fait le retard et l’éloignement de l’échéance du diagnostic du dysfonctionnement de l’Etat algérien, fait que le peuple se trouve face à une situation critique, qui n’est que le contrecoup des désillusions des dirigeants en l’occurrence les généraux affairistes. Qu’au demeurant continuent à séquestrer dans les camps de la honte à Tindouf à Rabouni et ailleurs les marocains, seulement pour le business parallèle dangereux, et ce au su et au vu de la communauté internationale.
Cependant, si la normalité liée au réveil de la société civile algérienne est restée longtemps en sous entendement incompréhensible, l’indication tirée de la riposte marocaine de rappeler l’ambassadeur pour consultations lui permet d’ores et déjà de penser voire d’avancer que la fréquence de l’excès de zèle du système algérien ne serait plus comme avant parce qu’il est devenu contre productif. Dont il faudra quand même noter que l’incidence provoquée à l’international est négative de par les nombreux témoignages en faveur du Maroc du renouveau. Néanmoins, gare à l’intox de ce jeu algérien dont l’originalité ne pourrait amener d’émerveillement, mais plutôt ne favoriserait que la prolifération des malentendus. En premier, entre factions algériennes par suite au défaut de guidage installé vu l’état de santé alarmant du président devenu sorte de légume apathique grabataire, en plus de l’absence de nécessité de prendre en charge urgente des doléances du peuple pour faire les réformes. Et ce, malgré la présence de quelques fractions avantagées par la proximité et étant liées au cercle fermé de cette présidence, voulant prendre le pouvoir au détriment de tout le peuple algérien, et par conséquent jouant aux jeux de souffrance inhérente à ses tentatives politiciennes vis-à-vis des récalcitrants n’acceptant pas cette parodie.
Toutefois, il est grand temps que cette façon de procéder par le pouvoir algérien, doit impérativement changer ne causant que détérioration du climat de confiance. D’ailleurs sonnant une fois de plus un gel relationnel par suite au fait accomplit, ce qui a fait le lancement sans équivoque de la riposte marocaine base de matério-vigilance diplomatique de surcroît mesure à la taille de l’embrouillamini provoquée. Par ailleurs non dénuée de tout risque d’emballement à la façon de la boule de neige, parce que les relations bilatérales pourraient prendre des formes sévères voire dangereuses pour la région qui déjà est, en dédifférenciation sociétale pour diverses raisons, à l’exemple des conceptions programmatiques politiques en jeu et aussi de l’insécurité et la prévention du terrorisme. Et même, adviendra que pourra, tout compte fait le Maroc n’y est pour rien pour cet état de fait, seule l’Algérie en porte la responsabilité des probables méfaits de stagnation de la relance du grand Maghreb, parce qu’elle n’a fait que déstructurer les codifications de la réussite, de l’émancipation, et in fine, de l’avenir commun l’un des moteurs clés du progrès basé sur le bon voisinage.
Cependant, à la lumière de toutes ces données soulevées, ne peut-on pas dire que cette suffocation et/où souffrance en relation diplomatique Maroc-Algérie actuelle, qu’elle est motivée coté marocain lui faisant oublier la naïveté d’Othmani, s’étant rendu en Algérie juste après qu’il ait été nommé chef de la diplomatie ? Croyant qu’en instillant son style, il pourrait trouver le chaînon manquant à cette fiction, une approche pour le moins non réfléchie et pas bien étudiée. Contrairement à Mezouar dans ses propos finement élaborés en réponse, surtout, après cette apparition éruptive d’animosité flagrante venant de la résidence Al-mradia conjuguée à celle de toujours des généraux faucons dispendieux. Dont leurs agents-relais auparavant outrageants s’en trouvent en ce moment dénudés dans cette affaire du Sahara marocain, ne pouvant plus crier avec les loups d’autant plus Christipher Ross commence à changer de fusil d’épaule. Parce que les choses se sont éclaircies presque instantanément à leurs yeux, se voyant avoir été bernés depuis le début par l’Algérie hégémonique, ne cessant de leur chanter le principe d’autodétermination des peuples. Cette image embrouillée et flouée par calcul politicien atteignant voire dépassant négativement le niveau d’instruction diplomatique de grand discernement, en plus usant à redondance de son million de martyrs pour soi-disant montrer le chemin en faisant de l’émotion. C’est vrai, cela montre que le pouvoir algérien est désormais dans une posture relevant de la psychiatrie politique par sa brillance présence dans la stupidité. Mais chose qui est sûre, il en serait aussi dérouté de toute évidence à la vue des répercussions sociales psychologiques et affectives sur le peuple algérien, première victime de ce parcours défaillant dans ses pensées et ses structuralismes narcissiques.
A cet effet, que l’Algérie des généraux soit rassurée, les effets liés à ce transfèrement des symptômes de son échec politique en interne sur son voisin de l’Ouest, ne varieront aucunement le bon vouloir du Maroc de continuer son bonhomme de chemin librement et significativement toujours d’aplomb. Par conséquent qu’elle s’essaye de se préserver en s’attaquant de front à ses problèmes trop nombreux et à différents niveaux, dont les instances internationales n’y cessent de les lui rappeler. Surtout de sortir de sa vanité démesurée et s’atteler au respect des droits de l’homme, à la lutte pour de bon contre la corruption, à s’en acquérir de la bonne la gouvernance pour relever les défis de la bureaucratie du social et du logement, à faire de l’équité sa priorité tant dans le partage des richesses que dans l’effectivité du principe de l’égalité des sexes dans la fructification des chances et autres telle la concurrence loyale par la compétence…. PARCE QUE LE MAROC IL YA LONGTEMPS QU’IL S’ÉTAIT MOBILISE ET CONTINUE ENCORE DE L’ETRE POUR ESSAYER DE RELEVER LES DÉFIS PAR UN EFFORT D’INFORMATION ET DE SENSIBILISATION VISANT LES OBJECTIFS TRACES PAR SON ROI. ET CE MÉTHODIQUEMENT SANS PRÉCIPITATION SEULEMENT DANS LE RESPECT DES NORMES EN VIGUEUR POUR LA PROTECTION DE SA RENOMMÉE A L’INTERNATIONAL. AINSI, QUE L’ALGÉRIE LE TIENNE POUR DIT !
Abdelaziz Ikkrou