L’auteur Soufiane Chakkouch, est un jeune casablancais de naissance. Né à peine il y a 35 ans, il connait très bien sa ville et ses dédales ainsi que sa bourgeoisie dont il avait fréquenté la jeunesse dans ses écoles et dont il a côtoyé nombre d’entrepreneurs à la recherche du gain le plus gros et le plus immédiat au temps où il exerçait en temps qu’ingénieur conseil en Génie Civile (Il est aussi ingénieur en Statistiques). Il connait aussi ses musiciens, car s’en est un. Il côtoie également nombre de journalistes, car lui-même en est également un, mais tout à fait exceptionnel, puisqu’il est lauréat de l’Ecole Supérieur de Journalisme de Paris et dispose d’un potentiel intellectuel très varié et d’un style tout à fait particulier renforçant encore sa singularité. Son amour pour sa ville natale, la connaissance qu’il a de ses coins et recoins et son gout pour élucider les intrigues et dévoiler les manigances d’une bourgeoisie baignant à la fois dans le luxe extravagant et dans une oisiveté écrasante, l’ont poussé à dédier son premier polar à Casablanca. La formation multidisciplinaire de l’auteur, sa connaissance profonde de son pays et des nouveaux courants d’idées le traversant, font de lui le représentant le plus en vue de la nouvelle génération d’écrivains marocains de culture francophone. Voici un résumé succinct de son deuxième livre.
Dalil, littéralement -la preuve-, est un inspecteur tangérois à l’intelligence folle et à l’humour ravageur et parfois rabat-joie. Le jour de ses 50 ans, jour où il comptait rendre visite et peut être « visiter » la belle Rayna à cadix, une énième mission mais première du genre lui est confiée : Arrêter le tueur au Beretta qui sévit à Casablanca. En assassinant des personnalités publiques réputées pour leur opposition au régime dans un contexte de “printemps arabe”, le tueur ajoute de l’huile d’olive sur le feu d’un tagine de poissons. Les poulets sont pointés du doigt par une rue qui sombre peu à peu, meurtre à meurtre, dans la folie des foules. L’homicide pour chemin, le régicide pour destination, tel est le plan macabre du tueur au Beretta. Arrivera-t-il à honorer son contrat moral? Ou alors, Dalil, avec l’aide de sa pertinente petite voix et son impertinent neveu hacker, réussira à l’arrêter avant le point de non retour?
Intrigue, jeu de mots, anagrammes, énigme pour un lecteur qui sait et qui aime lire entre les mots. Avec ce premier roman, l’auteur signe un polar d’une nouvelle ère qui bouleverse la norme. Avec ce premier roman, Casablanca tient enfin son polar.
Sami Shérif
J’espère que l’on pourra découvrir rapidement ce livre en France cet article nous invite à foncer pour le découvrir.
Merci
Emmanuelle
Ce roman est vraiment extraordinaire . Je le conseil !