AU MAROC MÊME S’AIDANT DE LA MAÎTRISE DE SOI, FACE A L’USURPATION-CATHARSIS DE SES ENNEMIS SURTOUT LES SIENS, POURQUOI ALORS CETTE LENTEUR EN VUE DE LA PAUSE-REMANIEMENT QUE TOUT LE MONDE ATTEND ?
Par Abdelaziz IKKROU
N’est-ce pas qu’au Maroc actuellement les attentes des uns et les exigences des autres se contrastent mutuellement ? D’ailleurs, c’est ce qu’ont voulu montrer les manifestants à la fête du travail du 01 Mai 2013 sur fond de crise sans précédent, tant les espérances sont fortes. Au point de risquer par la division sociale visible, de faire émerger une contre réflexion, vu la violence des slogans scandés face à l’égoïsme du PJD. A même de vouloir quitter le navire. où, réveiller le M20F dans sa nouvelle version.
Parce que pour ce gouvernement, continuer à faire semblant de montrer un courage sans la confiance, c’est comme s’essayer à jouer la montre pour procéder à un remaniement sans tenir compte des compétences. Ça ne marchera pas ! Car Benkirane est obsédé à s’éterniser en tant que chef du gouvernement, au risque de passer pour un autiste focalisant sur sa personne les détresses des populations, les cris de l’opposition et notamment les attentismes inexpliqués chez ses coalisés PI-MP jouant le sautillement sur place.
En ce sens, attention de se laisser berner par cette figuration border-line en se faisant greffer une crise sociétale sur la crise sociale, comme l’espèrent les spécialistes de l’usurpation-catharsis et aussi les professionnels du grand écart sans pour autant le montrer. Ne rêvant par conséquent que de fabriquer une sorte de retournement de situation, par ce qu’ils appellent communément la société des oubliés. Afin de pouvoir passer à l’exécution de leur programme-agenda commun, répondant aux besoins de leurs propres machinations et surtout leur projection-protection dans le futur.
AUSSI, COMMENT LE MAROC DOIT-IL FAIRE POUR DÉPASSER LES ESSAIS DE SA DIABOLISATION PAR CES JUSQU’AU BOUTISMES-MANIPULATEURS DE LA VERITE
Que veulent-ils ces traumatisés de la confrontation émotionnelle, ayant exagéré de se voir dans le miroir? le considérant uniquement d’auto purification après avoir nié leurs essais-déboires par perte de mémoire. Parce que n’usant que d’instruments de négation en sus de leurs ex-traumatismes, les impactant inconditionnellement, vu leurs actes politiques invraisemblables surfant sur les délires et les colportassions mensongères. En plus, espérant n’être jamais montrés du doigt ni vilipendés par le peuple entier, croyant le tromper par leur vision narcissique la jugeant démesurément beaucoup plus plausible et subtile.
Un non sens du réalisme politique, parce qu’en continuant notamment à les lire, on ne sait toujours pas pourquoi ces enrôlés dans le déni des réalités, se voyant décomplexés, croient pratiquement au miracle des chimères ? Alors qu’il leur suffit de bien rouvrir les yeux pour tout comprendre, et se reprendre en s’appropriant le réel dans l’éveil. Hélas, ils ne veulent rien savoir pour sortir de leur état de rêve-dormance en se rattrapant, afin ne plus jouer les adeptes abandonnés à leur sort. Car, c’est ce qui leur arrive actuellement, vu que l’ONU a dépassé la scène d’embrouillamini provoquée ayant compris sa dangerosité l’oubliant pour de bon. D’ailleurs dans cette obstination,l’important pour eux en continuant dans leur aveuglément, c’est la non pause dans leur vindicte irraisonnée. A même de toujours créer des faux événements, en usant de supports communicatifs et autres mégaphones en mal d’équilibrage de leurs balances sonores comme actuellement au Sahara marocain. Et ce, dans le but de provoquer l’émotion et espérer réitérer l’idée d’émeute-rébellion contre soi-disant les atteintes aux droits de l’homme.
Pourtant, combien même à différents moments et endroits du pays comme aussi à l’étranger, beaucoup de personnes sensées et raisonnables étaient prêtes d’en débattre avec eux argument contre argument, pour les aider à sortir de cet état-second quelque part fondé sur la roublardise politicienne sentant le machiavélisme de manipulation préconçu dans des interstis maintenant connus des marocains. N’est-ce pas, que les vrais architectes de ces montages indécents, se trouvent dans les sommets de quelques Fondations narco-éthyliques-dépendantes se gargarisant de hauteur de vue et impartialité ? Sauf qu’elles sont clairement anti-Maroc sans raison fondamentalement soutenable, si ce n’est à cause de l’influence peut-être du pouvoir chimiotactisme des odeurs pétrolières et gazières, dont preuve à l’appui elles en raffolent.
C’est vrai que ces enrôlés-relais propagandistes extra-intra-muros, n’en ont que faire des raisonnements ne se cadrant pas avec la pensée primaire de leurs maitres et surtout de leur propre vision de fonctionnalité d’encadrement presque nihiliste. Ce qui les intéresse c’est continuer leurs attaques par l’usage des faux-fuyants, en l’occurrence la victimisation-rétro sur l’insolidarité des marocains avec eux, comme si, ils sont les seuls détenteurs de la vérité de la marche à suivre. D’ailleurs hormis leur énumération des étapes du déroulé d’actualités qu’à vécu le Maroc, ils n’apportent aucunement d’idées pour l’effectivité et la mise sur pied de la bonne gouvernance. Et donc, d’en évaluer pourquoi certains ratages inadmissibles de certains dossiers sensibles, sans rester dans la rage de déstructuration des fondements de l’État. Comme aussi d’en consolider l’application du comment des réussites d’approches et traitement d’autres dossiers tout à fait importants voire géostratégiques.
L’IMPORTANT C’EST CONTINUER A POSER LES JALONS DE LA BONNE GOUVERNANCE, EN EFFECTUANT LA PAUSE-REMANIEMENT POUR POUVOIR PORTER UN AUTRE REGARD SUR L’ENVIRONNEMENT POLITIQUE NOUVEAU.
Désormais les clichés de comparaison avec d’autres pays pour la pause-remaniement, sont à prendre sérieusement sans tomber dans les propositions autoreverses conséquence du reflux de politisation des élites. Parce qu’il s’agit d’instaurer un autre cycle de gouvernance par l’application de la constitution en parfaite harmonie avec les institutions. Ceci nécessite une nouvelle vision politique, sur les activités participatives intervenant en faveur des déclarations et intentions des décideurs pour la réussite du pays. Loin de tout rafistolage ne tenant compte que du hit-parade de l’exigence de popularité populiste-dépendante.
En ce sens pour dépasser ce mal-être dont se trouve le pays, il n’y a d’autre alternative que l’apport de souffle de détoxication de l’atmosphère politique, que par ailleurs serait bénéfique à l’équilibre du pays. C’est vrai que l’équilibre recherché, ne se fera pas sans sacrifice pour sortir le Maroc du tourbillon de l’enfumage anxiogène dont il souffre aujourd’hui. Mais, pourquoi alors ce prolongement du temps de latence du wait and see, ne reproduisant que des styles de gouvernance à somme nulle, si ce n’est pas récessive à tout point de vue. Est-ce que le Maroc ne mérite-t-il pas un toilettage de l’Exécutif blabla sans résultat probant voire capitulant, pour relever les nombreux défis qui l’attendent par un meilleur staff de gouvernance dans l’air du temps ? Parce que, ni l’opposition ni la majorité à elles seules, ne sont dans cet état d’esprit de relever ce challenge. Par conséquent, il va falloir prendre les meilleurs(es) parmi les offres-plateformes respectives des composantes de la coalition gouvernementale fussent-elles nouvelles, sans oublier les compétences de la société civile ne pouvant que les booster davantage.
A tous ceux qui en verraient une entorse à l’esprit de la nouvelle constitution, ils n’ont qu’à bien étudier la composition du gouvernement incrusté d’excroissances et dilatation forcément de sous-traitance partisane, pour arrêter leur catastrophisme. Seule une telle configuration en ce temps présent, pourrait faire face aux divers défis au court moyen et long terme, en optant pour des solutions courageuses assumées par une dosimétrie d’austérité circonstanciée et contrôlée, ne tuant pas la relance de l’économie et donc de la croissance. A cet égard, ce qui est important c’est la perception des priorités sans rester dans le brouillard des tentations des coupes budgétaires à tire larigot.
Abdelaziz Ikkrou