Par Moez El KAHLAOUI
Nom de code : OpIsrael. Mission : Effacer Israël du Net. L’opération est en cours. Elle a démarré dans la nuit du samedi 6 avril. Les premières cibles ont été atteintes. Les sites web du ministère de la Défense, celui de la Knesset, ont été piratés. Le portail du Mossad ne répond plus.
Mieux : les noms supposés de 1500 agents, avec en prime leurs adresses e-mail, sont désormais divulgués sur la Toile. A l’heure où nous écrivons ces lignes, 14 sites web gouvernementaux sont désormais hors service. Plus de 19 000 comptes Facebook israéliens sont déclarés piratés.
Le site du congrès israélien affiche désormais un message du «Fallaga Team». Une résurgence de nos combattants pour l’Indépendance. Un signe qui ne trompe pas. Un indice qui indique que les pirates du Maghreb, de Tunisie,
d’Algérie, du Maroc sont bien en premières lignes dans cette cyberguerre contre le sionisme. Aux côtés de hackers originaires du monde entier.
Dr Freedom, du MythS Hackers Team a choisi, lui, de mettre en ligne les coordonnées détaillés de 30 000 cartes bancaires visa israéliennes. Avec en prime un dernier message : «Vous croyiez la guerre terminée ? Elle vient tout juste de commencer ». Et il s’agit sans doute de la plus importante cyberguerre jamais lancée.
Une défaite cinglante pour un Etat présenté comme étant l’un des plus cyber-protégé du monde. Face à l’offensive menée en coordinations par des hackers de toute la planète, la muraille virtuelle d’Israël a craqué. Et elle ne saurait résister à l’assaut des dizaines de milliers d’attaques lancées simultanément et de toutes parts, contre les sites des ministères, des universités, des banques, et autres institutions de l’Etat sioniste.
Et il ne s’agit même pas d’une attaque surprise. Anonymous avait averti les Israéliens en ces termes :
«Vous n’avez pas arrêté vos violations des Droits de l’Homme. Vous n’avez pas stoppé les colonisations illégales. Vous n’avez pas respecté le cessez-le-feu. Vous avez montré que vous n’avez aucun respect pour les lois internationales. C’est pour cela que des cyber-escadrons d’élites du monde entier se sont réunis en une seule entité, pour manifester leur solidarité avec le peuple Palestinien et effacer Israël du cyberespace».
Et contre une telle offensive, même l’aviation de chasse israélienne, et ses quelques 200 têtes nucléaires ne peuvent rien.
Moez El Kahlaoui