LA MARCHE DU ROI DU MAROC MOHAMED VI EN AFRIQUE, UNE DÉTERMINATION AUX APPLICATIONS POLITIQUES HAUTEMENT SIGNIFICATIVES !
Par Abdelaziz IKKROU
Ce besoin de rattraper le temps africain de façon réaliste par le Maroc, a fait éclore une nouvelle donne multicritères des alternatives en relations plus équilibrées avec le Sénégal, la Côte D’Ivoire et le Gabon.
En conséquence donc de cette illustration des nouveaux liens, cette visite a donné naissance au rythme régulier
de sa construction à la fois verticalement et horizontalement montrant que le Maroc est le pays aux prolongements d’africité sans égal des pays arabes.
Par ailleurs, cet objectif longtemps recherché, reste aussi une préoccupation constante de la chancellerie marocaine, pour essayer de faire sortir l’UMA de ses lourdeurs anachroniques restant en contradiction du temps mondialisé.
Cette tournée royale africaine base de l’énergie fournie aux relations bilatérales et multilatérales, est promise à un long avenir
N’est-il pas vrai que le Polisario dans ses replis est encore plus énervé, de par l’aura de la tourné royale en Afrique ? De fait, il continue sa descente aux enfers par l’intox, la croyant encore de nuisance ciblée contre le Maroc.
Curieux déni des réalités par ses usurpateurs dirigeants, reniant leur origine sur commande de leurs vrais souffleurs du chaud et du froid. Une activité couramment exercée par les mercenaires bradant âmes et brandissant armes au plus offrant. Ce qui ne les élèverait jamais à comprendre la transcription de l’action royale en Afrique. Surtout de la modestie comportementale du souverain, voire de sa brillance culturelle et spirituelle
synthétisée du rite malikite comme dans l’ancien temps. Et ce, en bonne harmonie de l’Islam confrérique africain tolérant, lequel par ailleurs, reste aussi d’obédience malékite.
Ainsi cette horde polisarienne disséminée ne sachant plus à quel saint se dévouer, en s’enfermant par un dédoublement de langage et dans l’usage du verbiage mensonger d’un autre âge, elle montre d’avantage d’incohérence la faisant passer pour mitigeur des mélanges de contre vérités. Cependant, n’en doutant pas, les donnés géopolitiques changent n’usant plus des moindres souffles de vents d’antan pour provoquer zizanie et étirement béni de pétrodollars et autre odeur de subsides gaziers.
N’est-ce pas que cette qualification caractérisant la perspective d’avenir de ces pays, se montre plus efficiente présupposant une révolution mentale des chefs et décideurs politiques ? En revanche, ce qui corrobore ce changement d’état d’esprit des pays africains, c’est ce besoin humain de mesurer les retombées économiques de façon réaliste, de plus en plus rigoureuse loin de l’aumône comme du temps de Kadhafi en contre partie d’asservissement de quelques chefs d’Etats et leurs sbires ?
Désormais, le côté ajusteur de litanie de victimisation du Polisario, est désuet pour ne pas dire caduc. A cet égard, même le rôle de relais que préconise le Secrétaire d’Etat algérien Belkacem Sehli pour faire entendre sa voix, n’émeut pas grand monde. Seul compte l’effectivité rationnelle du port du casque et tablier du développement socio-économique sud-sud sans hésitation ni
tremblement. Non seulement en usant de transvasement de partenariat de cooptation de valeur ajoutée gagnant-gagnant, mais aussi de l’usage de partage d’expériences dans son immense éruption de nouvelles initiatives du développement humain. Notamment par la la proximité relationnelle bilatérale sincère et humble, et l’intervention étudiée, bien adaptée aux attentes des peuples, loin des provocations de cataclysme socio-politiques, voire ethniques dont l’Afrique n’a que trop souffert.
Finalement, ne s’agit-il pas chemin faisant d’une sorte de résurrection d’art diplomatique made in Morocco ? Lequel est déjà mis en chantier , aidant à l’apparition de plus de concordance avec d’autres pays ne voulant plus se faire manipuler ni de porter de muselières et encore moins de bandeaux sur leurs yeux. En effet, tous ces pays auparavant dans le giron de l’Algérie et l’Afrique du Sud, sont tentés par la raison et le raisonnement marocain. Vu qu’ils ont apprécié l’annulation des dettes pour les plus pauvres et l’exonération de droits de douane pour leurs produits. D’autant plus ils ont constaté de visu l’aide marocaine aux déshérités et démunis dans le domaine de la santé au Sénégal, en plus de l’apport conséquent de son expertise reconnue par tous dans divers secteurs, tels que les transports, les banques, les assurances et les télécommunications.
Hormis le traitement de l’immigration clandestine subie, dont il faudrait faire plus d’effort de vigilance sur les éventuels dépassements pour éviter l’ire des organisations de défense des droits humains. N’en déplaise à certains, dossiers de l’habitat, l’électrification rurale, les mines, l’agriculture, le bois forestier et la pêche, sont pris spécialement en compte en commun accord avec le Maroc ayant accumulé un savoir faire en étude des spécificités et leur faisabilité reconnue internationalement. Mais c’est parce que cette vision de relais de croissance est en adéquation avec la formation des élites africaines dans divers secteurs civils et militaires, il n’en demeure pas moins que le Maroc, fort de son expertise dans l’administration territoriale déconcentrée, décentralisée, sécurisée et les services de douane, s’y en est investi pour aider l’Afrique. Pour preuve, la participation de Laenser Ministre de l’Intérieur avec une délégation étoffée et diversifiée au forum africain de Dakar sur les défis de la gouvernance des collectivités territoriales, et dont le Maroc en était la vedette incontestable.
En revanche, ce n’est pas en faisant fi d’une histoire jalonnée de violations des droits de l’homme dans les camps honteux de Tindouf ; à Rabouni et ailleurs, que les commanditaires et sous-traitants rapporteurs de calomnies et fausses légendes contre le Maroc, qu’ils pourraient tromper l’opinion internationale sur leur entreprise d’essai de démembrement du Maroc. N’est-ce pas là une occasion pour Christopher de faire le choix de sa vie ? En sortant de ses réserves avant qu’il ne soit trop tard pour lui, car le projet de régionalisation avancé au Sahara marocain est en train de devenir une source de soutien sans précédent pour le Maroc. D’ailleurs cette guerre au Nord-Mali a démontré l’implication sans équivoque du Polisario par une description assez juste dans le terrorisme. Non seulement en tant que l’une des pièces maîtresses de ce puzzle, mais aussi parce que s’investissant à front retourné dans cette machine infernale l’agrandissant même à tout l’espace maghrebo-sahélo-africain, dont l’exemple de l’hécatombe terrifiante D’In Anemas est encore fumant.
Mais, pourquoi toute cette animosité non convaincante contre le Maroc ? Tous ces délateurs à la renverse, ne savent-ils pas encore qu’il est séculaire, en l’occurrence de par les accointances du déroulé de l’historicité de sa durabilité à travers le temps. A cet effet, comme le confirme nombre d’observateurs politique nationaux et étrangers,, c’est en tout cas parce qu’actuellement il est fort de sa nouvelle constitution, de l’expérience de l’alternance par les urnes, de ses populations diversifiées paisibles et surtout de son unicité et unité territoriale sécurisée sans complaisance ni relâchement. Mais aussi, de son histoire n’ayant jamais souffert du joug d’autrui des siècles durant, de son adoration de la royauté sans calcul politico-électoral se refusant au sectarisme partisan au service des uns par rapport aux autres. Laquelle de par l’esprit de la constitution, la lui rend amplement par le dévouement du roi pour son peuple, surtout par les nombreux chantiers enclenchés par sa volonté et clairvoyance depuis son intronisation mettant à ce jour le pays à l’abri du charivari printanier amazigho-arabe.
La question est pourquoi eu égard à d’autres considérations, des crieurs aux cous fusiformes ne prennent pas la méthodologie adoptée du bon côté, provoquant ainsi une dualité schizophrène chez certains? Au point que des Pjidistes novices sous-utilisés, se sont amusés à risquer la déconstruction de cette envolée marocaine, par un positionnement à connotation islamiste de filouterie politique dans le forum pour le
Mali. En cela est-ce que Benkirane ne doit-il pas les tancer d’avoir risquer de mettre la parole officielle du Maroc en mauvaise posture? Et aussi sortir lui-même du verbiage politicien oxymore de bas de gamme disant la chose et son contraire à la fois, preuve en est la confusion permanente chez les siens à propos de nombreux sujet ne sachant pas qu’ils sont aux affaires.
Au même titre que le pouvoir algérien se prend pour modèle dans les rangs des pays guidés par ses sbires, il commence à payer cher cela, notamment face à l’implacable real-politique du surpassement du soi. A voir comment une partie des quotidiens de la presse algérienne, à l’exemple d’AL Watan qui par ailleurs n’est pas connu par sa tendresse vis-à-vis du Maroc, commence à rajouter de l’eau à son moulin, si ce n’est changer de fusil d’épaule argumentant sur le bel exemple de coopération économique, culturelle et politique sud-sud amorcée par la visite royale. Parce que se disent-ils, au détour de ce qui est en train de se construire dans la sérénité et la responsabilité par le Maroc dans tous les domaines, sur ses territoire de Tanger à Lagouira et même en Afrique, l’Algérie est larguée dans ses rêves chimériques ne lui apportant que jérémiades et jacquerie sociétales, voire nombreux autres tintements de colère dans les rangs des laissés pour compte comme à la Wilaya d’Ouagla.
Abdelaziz Ikkrou