Moyen-Orient : aux origines de la crise qui secoue les rapports de l’Occident avec l’Iran moderne (1)

Carte de l'IranPar Sami SHERIF

La géographie et l’histoire de l’Iran a fait de ce pays un Etat à part dans la région : jamais l’Iran n’a été colonisé, comme ce fut le cas de ses principaux voisins, et les Iraniens en tirent une certaine fierté. Il est depuis des siècles l’un des pays phares de la culture musulmane, l’un de ceux qui a donné à l’Islam ses plus grands savants, intellectuels ou artistes, à l’instar d’Avicenne ou d’Omar Al Khayyam. Mais le pays a été traumatisé lors de la Seconde Guerre mondiale, lorsqu’il fut envahi aussi bien par les troupes soviétiques que par les britanniques et que l’armée iranienne, trop faible pour maintenir son indépendance, dut battre en retraite. Aujourd’hui, l’Iran se sent isolé sur la scène internationale et vit cette situation comme une menace directe contre son identité et son indépendance.

Son histoire écrite remonte à Cyrus, roi des Perses, en 550 avant Jésus-Christ. L’invasion arabe de la Perse commencée en 637 et la conversion à l’Islam qui en découla ne firent pas disparaître pour autant la culture persane, dont le support; la langue persane, est parvenue à s’imposer dans le monde islamique à côté de celle du Coran. Aujourd’hui, le farsi est toujours parlé par de nombreuses minorités dans toute l’Asie Centrale, principalement au Tadjikistan, en Afghanistan mais aussi en Ouzbékistan, dans les anciennes villes perses de Boukhara et Samarkand. Ismaïl Safavi créa en 1501 la dynastie des Safavide qui fit de la Perse un ensemble autonome à l’égard de l’Empire Ottoman sunnite. Il décréta la même année le chiisme religion d’Etat. C’était plutôt un acte dicté par un fervent nationalisme. Aujourd’hui nombre d’observateurs avertis voient l’Ayatollah qui guide la révolution iranienne comme un shah enturbanné !

L’Iran a la cinquième plus grande réserve prouvée de pétrole brut dans le monde (env. 90 bn de barils) et figure comme le deuxième producteur de réserves prouvées de gaz naturel (près de 23 trillions de mètres cubes) . La production de pétrole quotidienne est de 3.89 millions de barils. En 2001, le gouvernement projetait d’augmenter la production, mais en mars l’OPEP a approuvé une diminution d’un million de barils par jour (b/d) de son rendement, il s’agit de a deuxième grande réduction en quelques mois. La décision de l’OPEP vise à stabiliser les prix, et à obliger la République islamique à restreindre sa croissance de production cette année à 3.7 millions b/d de barils par jour. En conséquence, il n’y aurai aucune reprise de l’augmentation de production estimée à 9.5 % de la production produite pendant l’année 2000-2001.

Pendant ces quelques derniers mois, de nouveaux gisements de pétrole ont été trouvés. En février 2007, la NIOC, l’organisme étatique iranien chargé de la recherche pétrolière, a annoncé une découverte géante de pétrole en mer dans le Golfe, près d’Abadan, probablement aussi importante que la découverte récente à Azadegan (estimée à 26 bn de barils et des réserves récupérables de 5 à 6 bn de barils) .

À cette étape, l’Iran devrait développer de nouvelles découvertes de pétroles et de gaz, et maintenir la production de ses gisements de pétrole qui vieillissent et mûrissent rapidement. Un des problèmes de l’Iran est l’augmentation de la consommation d’énergie domestique intérieure. En fait, entre 1980 et 1999 la consommation de produits raffinés bruts, a plus que doublé. L’accroissement de la consommation chancelante a été causée par les facteurs suivants : le revenu accru des exportations de pétrole brut a créé de la richesse, a permis la subvention du  prix de l’énergie et a encouragé la consommation par foyer ainsi que le gaspillage ; le quadruplement de la population nationale, de plus de 16 millions en 1951 à 65 millions en 1999; et l’urbanisation accélérée de la masse paysanne.

Revenons à la notion de « crise » : l’on pourrait dire que les crises sont partout dans notre environnement. Certains philosophes ont même pensé les crises comme les moments nécessaires et décisifs de l’histoire : un idéaliste comme Hegel, un matérialiste comme Marx, un épistémologue comme Khun. Ils nous montrent la voie en plaçant la contradiction au cœur de leurs systèmes. La contestation d’un l’Etat, celle de la société ou celle d’un secteur économique, n’est alors que la manifestation d’une contradiction qui fait souffrir. Pas de crise sans douleur, pas de crise sans contradiction, mais ces deux ingrédients n’épuisent pas un concept qui se révèle pleinement dans son étymologie.

En grec, le verbe « krinein » signifie à la fois sépareret juger. Le jugement sépare le vrai du faux, le beau du laid, le bien du mal comme le fait toute pensée critique. Mais l’idée de séparation se dit également du temps dans lequel s’insère la crise. Celle-ci sépare le temps en un avant et un après, comme un point de rebroussement après lequel rien ne sera plus comme avant. Mais l’après n’est pas donné.

Les crises ne peuvent pas ne pas être. Nous vivons avec. Mais la grande différence de notre temps avec les précédents est patente : désormais les crises ont toujours des spectateurs et se jouent, même parfois, uniquement entre les acteurs et les spectateurs. Avec leurs tragédies, les grecs le savaient : la crise est un spectacle. Mais le théâtre est devenu monde et la crise se joue sans que la fatalité en gouverne le dénouement.

Alors que la violence, la discorde, l’incompréhension, la séparation, la perte, la souffrance sont monnaies courantes et qu’il n’y a de jour où le mot « crise » ne soit prononcé, se pourrait-il que certains êtres soient épargnés et puissent vivre dans une zone sans conflit, sans avoir à passer par quelque secte ou paradis artificiel ? « Heureux les pauvres en esprit, est-il dit dans les évangiles, le Royaume des Cieux est pour eux ».  Qui ne rêve, au fond, d’une paix permanente ?  Mais qui, dans le même temps, ne l’appréhende comme l’ombre de la mort ?  La vie existe-t-elle sans épreuve? Sans doute pas, sauf peut-être pour certains que l’on appelle des « déficients mentaux ».

De nos jours, on évoque souvent la «communication de crise». On entend par là le fait que des acteurs économiques ou politiques sont confrontés à des contradictions douloureuses qui peuvent leur nuire voire les détruire s’ils ne parviennent pas à «rendre commun» ce qui pourrait les sauver voire les faire grandir. La crise prend alors un aspect médiatique et mélange pêle-mêle, dans la douleur, le privé, le financier, le politique, le sécuritaire et le juridique. Ce type de crise provient en général d’une révélation pénible : on sait d’un seul coup quelque chose de mal qu’on ignorait et l’on recherche responsables et coupables. On peut toujours essayer de prévenir, d’anticiper, mais, un jour, la crise s’impose. Il faut s’y préparer et s’outiller pour que la crise ne prenne pas des proportions catastrophiques. Dans la préparation, comme dans la gestion d’une crise, la communication est d’abord affaire de langage, de lexique et d’arguments. Un mot déplacé, un argument contradictoire, des incohérences entre les émetteurs, des ambiguïtés cyniques font monter la fièvre et déchaîner les adversaires impatients.

La crise est ainsi appelée à faire place à la désinformation. La manipulation de l’information devient monnaie courante en temps de guerre, quand tout est bon pour mobiliser la population : la diffusion de demi-vérités, de mensonges, par omission ou non, de rumeurs invérifiables. La crise précédant le conflit est poussée à son paroxysme : l’Etat ennemi est diabolisé,  son chef est présenté comme un être foncièrement malfaisant, au choix un « aventurier », un « psychopathe » un « dictateur honni par son peuple » ou un « nazi ». La guerre est présentée comme étant « juste », « inévitable », « défensive ». Elle devient « préventive » quand un Etat prend l’initiative du conflit, en violation des conventions internationales destinées précisément à bannir la loi de la jungle dans les relations interétatiques. La désinformation a ses règles.  Les contestataires, les réfractaires à la propagande, les partisans d’une solution diplomatique sont aussitôt étiquetés de « munichois » ou, au mieux, de « naïfs ». Le débat est ainsi vite escamoté. Jamais, depuis la fin de la guerre froide, des moyens aussi considérables n’avaient été mis en oeuvre pour préparer l’opinion à la confrontation militaire avec l’Irak. Aujourd’hui, c’est ce que l’on voit se construire au jour le jour contre l’Iran. L’ambiance de crise est fortement animée par les médias, et l’Iran est d’ores et déjà présenté à l’opinion publique internationale comme meneur de troubles.

Problématique de la crise iranienne

 Les courants de philosophie politique considèrent que les relations d’un État à l’extérieur de son territoire, relations « entre nations » ou internationales se déroulent dans l’anarchie, dans une crise généralisée qui peut ne pas être perceptible. Pour Hegel, « les conflits entre États, lorsque les volontés particulières ne trouvent pas de terrain d’entente, ne peuvent être réglés que par la guerre ». Cet état de fait est encore présent de nos jours en dépit de l’existence de l’Organisation des Nations Unies. Selon Carl Schmitt, l’autonomie étatique [que cette organisation a consacrée d’ailleurs], repose sur la possibilité de l’État de s’autoconserver, en dehors même de la norme juridique, par une action qui prouvera cette souveraineté. C’est le cas à présent de l’Etat iranien qui a pris fermement la décision de se doter de la technologie nucléaire et qui a pris des positions anti-israéliennes. Aujourd’hui, il se trouve au cœur de l’actualité.

Pourquoi un tel revirement de la part de cet Etat auparavant allié traditionnel de l’occident et pourquoi ce tollé exprimé par les puissances composantes de celui-ci ? Au fait, dans les Rapports Inter-Etatiques, il n’y a que deux principaux types de relations possibles :

l’interdépendance : relation dans laquelle les acteurs opèrent des choix qui individuellement sont marginaux mais cumulés sont de nature à modifier l’ensemble des relations (Flux du commerce international). Aux effets de compétition d’une relation d’interaction se substituent des effets d’agrégation d’une relation d’interdépendance. C’est le cas en Europe communautaire par exemple ; et, linteraction : c’est une relation telle que la modification du comportement de l’un agit sur l’autre. Il s’agit d’une relation typiquement de sécurité : adoption d’une mesure de défense par un État, perçue par un autre comme une aggravation de la menace qui provoque en retour une contre-mesure et alimente un processus d’escalade (Course à l’armement). C’est le cas dont on aura à discuter.

Du temps du Shah, les relations de l’Iran avec l’ensemble des puissances occidentales relevaient du premier type de relations, bien que lui-même avait entamé avec l’appui occidental un sérieux programme nucléaire dont l’interruption d’ailleurs, fut l’une des premières décisions de la Révolution iranienne en 1979. Comment ce fait-il alors que l’on prenne l’Iran d’aujourd’hui pour un Etat dangereux et qu’on lui interdise l’accès à la technologie nucléaire même civile ?

De l’avis de certains observateurs, le Shah n’était pas moins dangereux que les Mollahs contemporains, en allant occuper les 3 îlots appartenant aux Emirats-Arabes-Unis. De surcroît, lui-même rêvait de conquérir la côte Ouest du golf comme le lui avait recommandé son père Réda Sheh Pahlewi. En plus, le Shah se présentait lui-même comme le défenseur de l’ensemble des croyants. Il n’était pas rare de trouver des portraits du Shah d’Iran dans les maisons des familles chiites déshéritées du Sud Liban. Mais il faudrait rappeler que le Shah, était l’un des supers alliés des occidentaux dans la région et qu’à cette époque il partageait les mêmes sentiments de solidarité de l’occident à l’égard de l’Etat hébreux.

Aujourd’hui, les relations de l’Iran avec les puissances occidentales, leurs alliés arabes dans la région, ainsi qu’Israël, connaîssent une tension sans commune mesure. Elles relèvent désormais du deuxième type, et ce, de par l’interaction plus ou moins violente qu’elles laissent apparaître.

Enjeu d’une âpre bataille diplomatique, l’Iran de nos jours, est  engagé dans un bras de fer avec la « communauté occidentale » et se rêve en puissance nucléaire : la République islamique fait trembler une grande partie du monde. Un président démocratiquement élu  appartenant  au camp conservateur, Mahmoud Ahmadinejad, multiplie les déclarations fustigeant  Israël et la condamnant pour ses crimes contre les libanais et les palestiniens en des termes qui n’ont rien à voir avec le discours policé attendu par les chancelleries occidentales. L’Iran est aussi en première ligne en Irak où les Américains constatent tous les jours l’influence de Téhéran dans la gestion quotidienne de la crise irakienne.

Le journaliste averti de FOX News  Chris Wallace vient d’affirmer que  « Pour le président Bush qui scrute l’horizon international, l’Iran est, de tous les pays, celui où un conflit armé semble le plus probable ; le président et son équipe du ministère des Affaires étrangères sont persuadés que le régime islamiste de Téhéran cherche activement à se doter de l’arme nucléaire ».

Pour quelles raisons alors un tel énervement, une telle escalade verbale dans les discours occidentaux ? Si l’on souhaite mettre de côté l’esprit de croisade plus ou moins atavique chez certaines franges politiques chrétiennes (notamment aux Etats-Unis) et la théorie du choc des civilisations (la transposition actuelle de la doctrine médiévale), l’on a du mal à comprendre un tel antagonisme. Reste la crainte de voir cette possible puissance passer à un statut d’égal qui obligerait à négocier avec un modèle qui fait peur et reste trop éloigné des valeurs occidentales. Aucun gouvernement n’avouera publiquement nier l’existence d’une théocratie telle que l’Iran. Pourtant ce principe de gouvernement semble sorti des pires cauchemars de l’histoire européenne et influe probablement sur l’inconscient des dirigeants occidentaux. Si l’on exclue la menace réelle, le symbole politique et religieux que représente l’Iran, que reste-t-il ? L’Iran, malgré son rigorisme religieux, n’est pas une dictature, moins sans doute que nombre de théocraties de cette même région, et la société civile soutient dans une certaine mesure son modèle de société.

Les nouveaux conservateurs qui contrôlent la Maison Blanche et qui veulent façonner le monde arabo-musulman à leur manière, ne peuvent tolérer ; et avec eux les puissances occidentales, ces agissements et cette situation jugée menacente pour leurs intérêts propres  et pour ceux de leurs protégés israélien  et arabes.

Tel est l’énoncé de la crise qui s’est installée entre d’une part cette nation musulmane dont l’histoire deux fois millénaire lui donne le statut de très vieille civilisation et dont les ambitions idéologiques, économique et militaires sont suspectées de partout, et d’autre part les puissances occidentales habituellement hostiles à tout réveil de l’orient musulman.

Historique sur les rapports  conflictuels  Occident chrétien/Orient musulman

Aujourd’hui, les occidentaux s’acharnent à stopper l’élan nationaliste iranien vers un développement économique et technologique et pour maintenir sa vulnérabilité et sa dépendance. L’histoire des rapports des musulmans avec les occidentaux est une succession de crises dont la plupart était violente. Abdellah LAROUI dit en substance qu’à  l’issue des croisades du XIème et XIIème siècles, quand il s’est avéré que les musulmans étaient imbattables en méditerranée, les occidentaux ont contourné l’empire musulman en passant par le Cap de Bonne Espérance pour aller saper leur ressources économiques en établissant au moyen de comptoirs sur les côtes africaines et asiatiques, des liens commerciaux directes avec l’Afrique, l’Inde et la Chine. Durant toute la période qui s’étend du XIVème au XXème siècle, ils ont tout fait pour affaiblir l’empire ottoman jusqu’à ce qu’ils lui ont repris toutes ses dépendances dans les Balkans et dans le monde arabe. De surcroît, ils ont aidé à l’implantation de l’Etat d’Israël au cœur même du monde arabe et islamique et lui ont consacré toute l’assistance pour devenir une puissance nucléaire. Ils lui fournissent une aide politique, économique, technologique et militaire sans commune mesure alors que cet entité emprisonne et massacre depuis 60 ans déjà  tout un peuple au vu et au su de tout le monde. Depuis 1956, jusqu’à nos jours, ils ont été derrière six guerres meurtrières contre le nationalisme arabe. Aujourd’hui encore, ils occupent l’Irak après l’avoir complètement détruit.

En ce moment et depuis nombre d’années, les Etats-Unis tiennent sans relâche l’Iran sous un oeuil vigilant et menaçant. Ils ont tout fait pour l’assiéger. Le projet de grand Moyen-Orient développé par les néo-conservateurs américains et les  contingents  toujours plus  imposants  déployés dans  la région par les Etats-Unis ne sont pas de nature à rassurer Téhéran qui se sent encerclé déjà.  Les unités américaines stationnent en effet en Afghanistan et en Irak. Le Pakistan est le principal allié de Washington dans sa guerre contre le terrorisme. La Turquie, quant à elle, déjà  membre de l’OTAN, se rapproche de l’Europe, et l’ensemble des pays du Golfe a signé des accords militaires  de défense avec l’Amérique : l’Arabie Saoudite, bien sûr, mais aussi le Koweït, Qatar, les EAU, Bahreïn et Oman accueillent les soldats de l’Oncle Sam.

Des informations sur des prochaines frappes américaines et israéliennes sur l’Iran, ne cessent de nous parvenir. Les dernières manœuvres israéliennes et celles régulières de la marine américaine dans le golf, augurent fort bien d’une partie qui va se jouer prochainement dans cette région et qui  sera d’une violence inouïe. La décision tout à fait récente du Président Sarkosy de créer avec l’assentiment des Emirats-Arabes-Unis, d’une grande base militaire française sur la côte sud du golf  est venue confirmer les bruits de botes qui s’annoncent. Décidément la guerre est presque là !

D’aucuns diront qu’il s’agit juste de pressions pour obliger l’Iran à lâcher du leste en abandonnant ses prétentions nucléaires,  à fléchir ses positions à l’égard d’Israël et à coopérer encore plus pour la stabilisation de l’Irak. Si l’acceptation par les forces américaines d’encadrer et de sécuriser la visite accomplie dernièrement à Bagdad par le Président iranien, vient semer le trouble dans la vision pessimiste que l’on se fait de cette crise, le vote récent du Conseil de Sécurité d’un troisième round de sanctions qui se veulent graduelles, est là pour confirmer le fait tangible qu’il y a bien une véritable crise, une crise qui risque de gagner en ampleur et de dégénérer en conflit armé ouvert aux conséquences assurément désastreuses pour toute la région.

Nous nous proposons dans ce modeste travail d’aller aux origines de cette crise pour voir comment la compétition de deux messianismes dévastateurs, chiite et nouveau-conservateur, doublés de deux visions politiques tout à fait contradictoires, peuvent exacerber les relations internationales en l’absence de règles claires quant à l’acquisition des technologies nucléaires (première partie). Nous essayerons par la suite de cerner les manifestations de cette crise et de dévoiler ses faces cachées (deuxième partie).

A suivre…

Sami Shérif

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