Par Sami SHERIF
Aujourd’hui jeudi 17 janvier 2013 à l’aube, l’armée de l’aire algérienne a effectué une attaque du site où une soixantaine d’islamistes de l’AQMI retenaient en otages 41 personnes étrangères. Les premiers billant de cet asseau font état de 34 tués parmi les otages étranger et une quinzaine parmi les assaillants islamistes. Un porte-parole du groupe auteur du rapt a indiqué à l’Agence Mauritanienne d’Information (ANI) que sept autres otages étrangers sont encore en vie après le raid effectué par des hélicoptères de l’armée de l’aire algérienne. le même porte-parole a laissé entendre que « trois Belges, deux Américains, un Japonais et un Britannique ont survécu au raid des avions algériens contre leur lieu de détention ».
Dans le même temps, l’agence algérienne APS a indiqué que quatre otages étrangers, un Français, deux Britanniques et un Kényan, avaient été libérés par l’armée lors de cette opération contre les islamistes qui disaient détenir quelque 40 étrangers depuis plus de 24 heures dans le Sahara algérien. Elle a également annoncé la libération de 600 otages algériens.
Les autorités algériennes ont remarqué de leur côté que Quinze étrangers, dont un couple de Français, avaient réussi à s’évader du site plus tôt jeudi, selon la chaîne
privée algérienne Ennahar, une information non confirmée officiellement par les autorités algériennes.
Le président français François Hollande a confirmé aujourd’hui seulement la présence de ressortissants français parmi les otages, évoquant une « situation confuse » qui évolue « d’heure en heure ».
Selon le site dont les sources sont dignes de foie, les forces spéciales algériennes, assistées par des spécialistes américains, peut-être même par des experts israéliens, qui passent pour être les meilleurs opérateurs dans ce genre de situation, vont donc très certainement donner le fatidique assaut terrestre prévu pour ce soir.
De l’avis des sources émanant de la Mauritanie, le reste des islamistes se prépare à s’enfuir vers la frontière libyenne et comptent rejoindre leur base au nord du Mali. Leur périple routier dans le grand désert sera des plus délicat dès lors que l’aviation algérienne les y poursuivra, même au delà des frontière internationales que ce soit en Libye ou au Niger acquis tout les deux aux thèses françaises.
Sami Shérif