LE MAROC PEUT-IL S’Y RETROUVER DANS LE SMOG DE L’ÉCONOMIE MONDIALISÉE ? OUI, MAIS SEULEMENT EN ÉVITANT LA PRÉPARATION DES MODES DE RALENTISSEMENT DE SA MARCHE SOCIALE
De tout temps les opérateurs économiques marocains ont manifesté un intérêt particulier à participer aux grands chantiers d’infrastructure. Mais, même ayant marqué cet intérêt de joint-ventures du Maroc en tant que plateforme d’exportation idéale vers d’autres marchés et/où destinations pour raisons de libres échanges, comment échapper à la maltraitance sociale longtemps subie seulement par les laissés pour compte ? Et qu’en ce moment elle entame un cycle inattendu de souffrance même chez certains pays nantis et développés, dont le FMI prévoit la récession en 2013 ou même au delà, pour non équilibrage de leurs balances.
commerciales respectives ? Un dilemme pour des pays comme le Maroc et aussi pour ces pays devenus producteurs clés en mains de leur savoir faire variant en fonction des secteurs de production et des étapes sociales traversées par les couples socio partenariaux, en l’occurrence employés-directions comme chez Florange et PSA Citroën en France.
Outre ces questionnements sur les modalités à prendre, ne faut-il pas pour le gouvernement marocain d’anticiper l’identification de tous les dysfonctionnements intrinsèques et extrinsèques des segments de la production industrielle en analyse concurrentielle ? Et ce, pour déboucher sur les mesures incitatives d’accompagnement ne pouvant que booster la compétitivité, loin des augmentations des niveaux de cotisation patronale et charges salariales. Parce qu’il aurait fallu pour Benkirane commencer par ça, que de faire savoir une méchanceté seulement de communication pour mise en place éventuelle d’un dispositif coercitif des prélèvements sociaux de maintenance avec soutien seulement des siens.
En effet, intervenant devant les conseillers il a précisé que le gouvernement mettra tout en œuvre pour palier aux déficits criards des caisses de retraites et de compensation. A même d’imposer un régime d’amaigrissement dans la fonction publique, allant à contre courant des envolées lyriques pjdistes d’avant le scrutin du 25 Novembre 2011. Encore une maltraitance qui attend surtout la classe moyenne, en l’occurrence, avouée de tous les chercheurs d’économie sociale en ce temps, et/où la concurrence est farouche entre Etats par les attirances en délocalisations.
Mais attention, les exemples de ces chamboulements socio-économiques des pays européens, étaient devenus des passages obligés pour eux et une aubaine pour des pays comme le Maroc afin de se rassurer et rassurer sa population. Ce faisant, ce n’est pas en procédant ainsi qu’on montre qu’on s’en soucie à présent, et ce, sans choisir de vraies lignes politiques de protection de notre capacité de comprendre cette situation et d’agir ? Surtout que les politiques des stratégies relationnelles s’en mêlent pour d’éventuels établissements d’équilibres entre pays réceptacles des délocalisations, ne pouvant que secouer les plateformes des partenariats gagnant-gagnant déjà en marche. A ce titre, il faut faire très attention d’éviter de se faire entremêler les ficelles décisionnelles, car la visite de François Hollande en Algérie est révélatrice de ce secouement voire entrainement vers la radicalité socio-syndicale d’emblée grondante.
Dans cette économie mondialisée, comment le Maroc peut-il s’en sortir avec la régionalisation avancée à même d’adoption de rigueur n’offrant que stress et n’aboutissant qu’à l’engourdissement de la croissance ?
C’est agréable de rêver, non pas par vanité mais par l’incurable optimisme de nous autres marocains, en s’imaginant qu’un jour ou l’autre l’envolée socio-économique se réalisera sans encombres ni restrictions. En effet, le Maroc est heureusement encore un pays à potentialités multiples malgré les saignées qu’il ait subi. Considéré vierge dans certains secteurs montrant un intérêt boulimique aux investissements nationaux comme étrangers en l’occurrence français saoudiens émiratis et autres. Ainsi, compte tenu de la tendance actuelle de favoriser le potentiel de développement des zones dépeuplées et/où déshéritées, dont beaucoup de nos jeunes chercheurs en économie sociale au pays comme à l’étranger commencent à s’y intéresser et à s’y atteler sérieusement.
A cet égard, ils ne pourront que doubler en nombre et de cadence inspiratrice pour décoder cet intéressement croissant de la société civile, usant du magma informationnel confirmant la note du CCSE-E de Benmoussa sur le rythme de développement à prendre dans tous les domaines au Sahara, dans le cadre de la régionalisation avancée préconisée par le Maroc. En ce sens, n’est-ce pas que les étapes préliminaires d’investigation dans l’attente du rapport d’étape du mois de Mars 2013, avaient décortiqué d’abord la véracité des chiffrages de la marche des économies locales émanation du temps marocain présent. Les voyant désormais par de nouvelles lunettes loin des maquillages et des manipulations malheureusement encore existantes comme auparavant.
Puis, sur les méthodologies de leurs comparaisons en les plaçant strictement sur le terrain de l’accomplissement et réalisations. D’abord infra structurelle selon la géo-sécurisation tenant compte notamment de l’apport côtier pour l’exportation des phosphates des produits dérivés en plus des produits de la pêche, sur la base de procédure garantissant la transparence à travers les cahiers des charges définissant les engagements contractuels entre l’Etat et les partenaires privés. Puis conjoncturelle participative selon la réalité référencée au classement en développement humain par l’aide à l’éco-tourisme l’artisanat l’énergie renouvelable, qui doivent s’insérer dans le tissu socio-économique existant, loin de toute sélection ne prenant en compte que des critères d’éligibilité basée sur la capacité technique l’expérience et la compétence professionnelle des candidats.
Aussi, afin d’instaurer plus de confiance et de sérieux, répondant à cette stratégie de développement local, il importe de valoriser davantage les régions du Sahara en mettant en place plus de moyens techniques et humains alliant reconnaissance des besoins des populations et satisfactions de leurs diverses offres de production des richesses.
Mais pour le marocain moyen dans cette zone, que déduire de ces codifications et chiffrages même corrigés de cette note, de surcroît productrice de questionnements primordiaux chez les analystes les plus avertis ? N’est-ce pas qu’il est temps d’activer le marché local par une nouvelle approche financièro-bancaire de proximité pour la production des richesses locales par renforcement et capitalisation des comptes courants, surtout des innovateurs usant de coopération-intérêt dans l’espoir de gagner haut la main en compétitivité. Ajouté à cela la micro finance dont le Maroc excelle, l’ayant rendu chemin faisant mieux qu’avant une sorte de manne non officielle de sa nouvelle approche en concomitance avec l’INDH réelle. Certes, déjà les représentants des administrations et organismes financiers ayant pris part à l’élaboration de le note du CCSE-E, s’y emploient mettant l’accent sur les avantages du régime fiscal et les mesures prises en matière d’investissement, des droits de propriété, de service et de réglementation examinées dans les commissions.Désormais, la vue de tous ces essais de composition de mise à niveau dans les provinces sahariennes, ne fera que raviver l’espoir chez la jeunesse pour s’engager en politique constructive d’un avenir meilleur. Et delà entraîner une nouvelle perception à faire le raccord de réorientation sublime de moralisation qui manquait entre les partenaires économiques sociaux politiques et culturels. Surtout pour éradiquer le symptôme suprême du surmoi de certains rentiers locaux de surcroît décideurs, comme le démontrent les enquêtes d’opinions sur les vraies raisons de la dégradation publique et semences de temps à autres d’agitations par les professionnels soudoyés de l’étranger.Ces inventivités, sorte de production fonctionnelle qu’elle soit discrète où affirmée, n’apporteraient que d’avantage de cohésion aux décisions politiques dans lecadre de la régionalisation avancée. Parce qu’à valeur d’aujourd’hui, dans la palette invraisemblable de l’offre du gouvernement au fort pouvoir émotionnel uniquement, elles risqueraient de devenir par ce constat, un véritable arsenal de bifurcation d’abord de l’harmonie sociale, puis aussi de la quiétude recherchée nécessaire aux attentes des habitants dans les régions du Sahara. En revanche, la nouvelle approche respectant la réflexion matrice du concept de la régionalisation avancée pour la vraie vérification de la réussite référendaire du premier Juillet 2011 est désormais en marche. Elle aidera à sortir définitivement des instillations de menaces et soupçons d’essais anxiogènes du déroulé d’actualité dans toute la zone sahélienne conséquence première du printemps arabe. Surtout libyen, qu’au demeurant est déclencheur de la guerre anti-terrorisme au Mali aidé par la CEDEAO la France et probablement autres pays en sous-mains.
Ce n’est pas parce que Benkirane est dépouillé du droit de mise en place de la régionalisation avancée, qu’il ne doit pas s’atteler à plus d’efficacité et célérité dans l’action !
Tout le monde sait qu’actuellement sous la nouvelle constitution, le chef de gouvernement est comptable des joies et des peines de la population. Sachant, qu’en usant pendant une année du nouveau matériau de haute valeur seulement émotionnelle, c’est-à-dire du capital neuro-marketing par l’impact des émotions et non des décisions politiques, à même de se voir intouchable n’ayant nullement la phobie de l’opposition malgré qu’il n’a y pas eu de résultats satisfaisants. De sorte il s’est trouvé peut être hâtivement taxé de manipulation, de populisme sectaire voire d’incompétence par les observateurs ne roulant pas à ses dépens. En l’occurrence, il n’y a qu’à voir le chantier nauséabond de l’Education Nationale dans tous ses volets, parfois par la confusion des genres surtout de certains responsables provinciaux et régionaux ne s’employant qu’à profiter eux-mêmes de bi-fonctionnalité à la fois dans le privé et au public au su et au vu de tout un chacun malgré les quelques tentatives d’assainissement du ministre de tutelle. Les services de santé publique et même privée qui laissent à désirer, insoutenables vis-à-vis des petites gens souffrant de cataplasmes politiciens ne les concernant aucunement, mais tout de même espérant une révision de fonctionnalité de l’AMO et que la généralisation du R.A.M.E.D boiteux puisse prouver que la dépendance à l’aide n’est pas définitivement acquise pour les jeunes pouvant retrousser leurs manches si on leur offre du travail aussi bien en ville qu’en milieu rural. L’habitat contrôlé par un lobbying dont les liens ne sont guère propices à une meilleure évolution sur le rapport qualité / prix par des attitudes qui attestent leur envie d’enrichissement rapide, alors que les cimenteries affichent des taux de croissance dépassant celui indiqué par le gouvernement pour 2012. L’intoxication qui fait montre d’une tendance sûrement consciente, par certains relais partisans à contrôler la production médiatique et surtout l’art en méprisant la création voire l’indépendance des réalisateurs et autres professionnels quoiqu’il affirme dans ses sorties le ministre tutélaire. Et enfin l’érosion de l’approche de la police de proximité au service des citoyens qu’il faudrait réactiver en résolvant définitivement le coté abusif de son arrêt auparavant, par le redéploiement en respectant les fondamentaux des droits humains et des lois en vigueur sous la nouvelle constitution.
Maintenant que le gouvernement s’est retrouvé dépouillé de cette réflexion pour question de timing, même si, jusqu’à présent beaucoup de contrées n’en éprouvent pas le désir selon le découpage administratif proposé par l’avant projet de régionalisation ? Car à ce jour rien de rassurant n’a été mis en valeur par ce gouvernement, sauf peut être des approches de séduction en subliminaire sur la nécessité de pérennisation relationnelle entre lui et ces populations locales. Parce qu’entre les articles parfois fantasmés parus dans les médias, sur ces cas privilégiant le gain du temps dans l’espoir d’une désinhibition de leur volonté, et la réalité sur le terrain témoignant de leur désarroi à propos de leur incessante recherche d’une solution, cette durabilité de l’afflux d’échange d’informations par ces mêmes canaux n’a fait que brouiller le travail de la commission Azimane, surtout par ce genre de dialogue flou vers la normalité d’un bon accomplissement d’après eux.A cet effet, Bebkirane n’est-il pas seulement dans l’emphase au lieu d’essayer de réussir sa mission gouvernementale (Articles12, 13, 14, 15 de la constitution) de faire ébaucher le principe de délégation monitoring en démocratie participative aux membres de la société civile donnant leur avis où même proposant des projets de loi permettant de maintenir la pression sur le gouvernement et sur l’opposition. Et ce, sans toucher à l’équilibre macro économique du pays pour ne plus risquer de sombrer dans le réservoir des escadrons bridés qui le guette désormais, et dont l’historicité politique évènementielle et séquentielle marocaine regorge.Cependant, après un an d’exécutif, on sait par la preuve que le taux de croissance entre sept et huit points annoncés par le PJD en période préélectorale était surévalué, parce qu’il y a trop d’emprunts trop de dépenses trop de déficits engagés et surtout une économie de rente par le laisser aller des gouvernements précédents. Et c’est là où réside la solvabilité du Maroc à moyen terme, en regardant à maîtriser le déficit de la balance commerciale et à résoudre les problèmes des influences des dépenses non maîtrisées des caisses de retraites et de compensation. Parce que s’essayer à raboter seulement les niches sociales par l’augmentation du prix du carburant et dérivés, et aussi fiscales comme le prétend le chef du gouvernement, c’est automatiquement augmenter les impôts indirectement perçus, sans favoriser la croissance par l’investissement. Ce qu’avait confirmé bien avant Nizar Baraka aux journées du Club de Paris tenues au Maroc, pronostiquant au mieux un taux de croissance ne dépassant pas 4,2%. Alors que la conjoncture ne les permettrait pas, vu l’état de sécheresse impitoyable et un climat sociale délétère que connait le Maroc. Et ce, malgré ses essais de séduction envers les investisseurs, surtout par ses tractations avec la BERD en décodant ses jugements antérieurs en Europe de l’Est comme pour la Hongrie et Serbie. Et dont il a bénéficié auprès des instances financières internationales du même traitement hypothéquant l’avenir au long cour pour apparemment mieux faire.
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