ministre de la Défense Ehoud Barak.
Régulièrement au fil des ans, Israël a besoin d’une claque dans la figure pour se souvenir de la place qui est la sienne dans le monde. Mardi, c’est le le Chef d’état-major des Armées des Etats-Unis, le général Martin Dempsey, qui a pris le rôle de l’adulte responsable et giflé le Premier ministre Benjamin Netanyahou et le ministre de la Défense Ehoud Barak, le duo qui orchestre l’hystérie nationale autour d’une possible attaque sur l’Iran.
Les propos de Dempsey devraient être pris au sérieux (…) ce n’était pas un lapsus mais une déclaration calculée venant d’un général de caractère et d’ascendance irlandaise. Ses mots sont une claque dans la figure d’Israël, un coup de poing et un coup de pied dans les parties les plus sensibles du corps. Pour être plus précis, les Etats-Unis ont écrasé la tête d’Israël contre le mur et lui ont dit : « Tais-toi, arrête de dire n’importe quoi sur l’Iran. Sans nous tu ne peux pas faire grand chose et n’imagine surtout pas qu’on va danser sur ta musique. Tu ne devrais rien faire d’idiot, et arrête de rendre fou le monde entier. »
Somfalvi relève aussi à travers ce message un conseil avisé : Israël ferait mieux de considérer l’avis de ses dirigeants militaires d’active et retraités qui, comme Dempsey, s’opposent logiquement et ouvertement à une telle aventure pour le bien même d’Israël et du monde.
Toutefois, malgré ces messages répétés de Dempsey et du secrétaire à la Défense Leon Panetta, qui ont donné conjointement cette conférence de presse du 14 août, Netanyahou et les va-t-en guerre israéliens persistent.