Au cours de sa réunion de ce samedi 30 juin 2012 à Genève, le Groupe d’Action sur la Syrie, vient de retenir un accord sur les principes d’une transition en Syrie. Selon le représentant des Etats-Unis qui n’était que le Général Haig, même si rien n’est encore définitif, il s’agit certainement d’une porte ouverte vers l’ère « après-Assad ». L’annonce de l’accord a été faite par l’émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Kofi Annan lors d’une conférence de presse par laquelle furent clôturés les travaux de la dite réunion.
C’est sur la base d’un consentement mutuel que sera formé le futur gouvernement de transition syrien. Des membres de l’actuel exécutif et des membres de l’opposition pourront en faire partie. Dans l’esprit des Occidentaux, cette formulation, figurant dans la déclaration finale de la conférence de Genève, exclut automatiquement Bachar el-Assad, contraint de quitter son fauteuil.
Mais une brèche parait être gardée dans le communiqué laissant ouverte une porte que les Russes ont empêché de fermer définitivement. Selon le communiqué les décisions appartiennent en fin de compte aux Syriens et à eux seuls. Ceux-ci, par la voix du Ministre des Affaires Etrangères, viennent de se féliciter du ton du communiqué qui illustre fort bien de leur point de vue, que la conférence de Genève n’a pas réussi à sortir avec une décision franchement contraignante.