L’ONU a indiqué le mardi 5 juin 2012 à l’issue d’une réunion à Genève consacrée à l’intensification de l’aide humanitaire aux victimes de la violence, que les autorités syriennes ont accepté de donner accès à l’aide humanitaire sur quatre grands sites. Il s’agit de « Homs, Idleb, Deraa et Deir Ezzor, pour commencer », a déclaré John Ging, directeur de la coordination à l’Office des Nations unies pour la pour la coordination des affaires humanitaires. Une fois installées sur place, les équipes de l’ONU sur ces sites vont travailler « en étroite collaboration » avec le Croissant-Rouge syrien afin d’évaluer les besoins en aide médicale.
Quatre régions – Homs, Idleb, Deraa et Deir Ezzor – sont concernées par ce feu vert. Déjà une mission de reconnaissance et d’évaluation a été dépêchée sur place. Les organisations internationales vont travailler avec le Croissant-Rouge syrien.
Cette initiative augure à coup sûr que les nouveaux responsables gouvernementaux ont entamé une ouverture certaine sur la communauté internationale Un acte de bonne volonté malgré les outrages que la Syrie ne cesse d’avaler et de la part des occidentaux et de celle des Etats du Conseil de Coopération du Golf qui hier seulement ont déclaré qu’ils n’avaient plus confiance dans le plan Annan et qu’ils préféraient que le Conseil de Sécurité de l’ONU recourrait immédiatement au chapitre VII de la charte.