Enlevés le 22 mai dernier en Syrie, dans la province d’Alep, pourraient être relâche par leurs ravisseurs « d’un jour à l’autre ». De l’avis de Mr. Nabil el-Halabi, Directeur de l’Organisation Libanaise pour la Démocratie et les Droits de l’Homme, proche de l’opposition syrienne, les Libanais sont actuellement détenus par un groupe affilié à l’Armée syrienne libre (ASL). « Les pèlerins seront bientôt transférés en Turquie », a-t-il ajouté dans un entretien accordé au journal panarabe Acharq al-Awsat. « Leur transfert se fera dans le cadre d’une opération sécuritaire très délicate », a précisé M. Halabi, soulignant que les révolutionnaires syriens font leur possible pour protéger les pèlerins de toute attaque dont ils pourraient faire l’objet.
D’autre part, le Ministre libanais des Affaires Etrangères, Adnan Mansour, a fait état de contacts menés à tous les niveaux pour la remise en liberté des Libanais kidnappés en Syrie. « L’enquête est menée secrètement et nécessite davantage de temps », a-t-il affirmé, refusant de fournir plus de détails. M. Mansour a assuré que la partie responsable de l’enlèvement est connue, ajoutant que le régime syrien n’est pas l’auteur de ce rapt qui va ternir son image. « Les ravisseurs n’ont pas exigé une rançon », a-t-il souligné.
Le ministre s’est dit surpris des propos de l’un des responsables des rebelles syriens qui a affirmé que les kidnappés tentaient d’acheminer des armes de l’Iran en Syrie. « Ces pèlerins libanais étaient de retour de l’Iran et leur passage par les territoires syriens est évident », a-t-il expliqué.