L’ancien Président français Sarkozy avait à plusieurs fois; durant son mandat de cinq an, exprimé avec force et détermination, « la volonté de la France d’assurer la sécurité d’Israël ». Ce discours récurent dans sa bouche, renvoyait à l’idée mensongère que cet « Etat avait besoin d’être protégé parce qu’étant menacé, et n’ayant pas les moyens de sa défense ». Sarkozy, prenait ainsi les français comme étant un amas d’ignorants et de dupes. Par ailleurs, il ne cessait de fustiger les jeunes français d’origine maghrébine pour leurs soit-disantes tentatives d’importer en France le problème israèlo-palestinien. Mais il lui est arrivé d’intervenir personnellement pour libérer Shaleit, le mercenaire sioniste français ayant choisi d’offrir à Israël un an de service militaire pendant lequel il participait aux campagnes contre les enfants, les maisons et les champs d’oliviers palestiniens. Ces agissement confirme que chez une classe politique française la logique est inversée, car nous somme à propos d’un pays qui ne compte pas plus de 700 milles français de confession hébraïque, mais plus de 4 millions de français de religion musulmane. C’est pourquoi tous les politiques viennent déclarer leur amour à l’Etat colonial et raciste israélien dans le cadre du Congrès pour l’amitié franco-israélien.
Le 3 avril 2012, s’est tenu à Paris le premier Congrès des Amis d’Israel. Ce meeting, à quelques semaines des élections, révèlent la mise au pas totale de la France aux intérets israéliens. Cette soumission était déjà évidente avec le diner du CRIF et la collaboration médiatique. Il semble qu’un pas ait été encore franchi : les élites sionistes semblent ne plus prendre de gants, arborant avec arrogance et obscénité leur main mise sur l’Etat français.
Bien entendu et comme ceci était prévisible, le gratin de la classe politique était réuni. Les représentants des candidats étaient présents : Manuel Valls, Julien Dray pour Hollande, Copé pour Sarkozy (en visioconférence), ainsi que de nombreux députés de droite et de gauche, et notamment l’inénarrable Goasguen qui traitait il y a peu les palestiniens de « peuple de terroristes épouvantables ». Des membres de l’organisation LDJ, considérée comme terroriste par les Etats-Unis et Israel, assuraient la sécurité du meeting. L’objectif était de signer un pacte : les élites sont obligées, désormais explicitement et ouvertement, de déclarer leur flamme à l’entité coloniale sioniste. En guest star, Alain Juppé était présent et a une fois de plus, après s’être montré en kippa en Israel suite à l’obscure affaire Merah, déclaré son amour et son engagement pour la légitimité et la sureté d’un Etat qui bafoue, faut-il le rappeler, toutes les résolutions de l’ONU.