Aujourd’hui, c’est devenu presque sûr que l’administration algériennes avait usé d’abord des pratiques frauduleuses au niveau de l’utilisation des cartes d’identité et des techniques du vote par procuration. Des partis politiques de l’opposition ont dévoilé qu’elle a recouru en plus, à l’armée et aux réfugiés sahraouis, maliens, nigériens et mauritaniens retenus comme otages dans les camps de Tindouf pour barrer la route à l’opposition islamiste et éviter qu’elle n’ait la majorité au sein de l’Assemblée Nationale.
Le régime algérien chancelant, ne pouvait éviter de recourir aux voix de ces réfugiés africains mis sous la double autorité du POLISARIO et des services de renseignement algériens, pour gonfler le taux de participation et pour augmenter le nombre des votants en faveur du FLN.
Le dissident marocain Abdeaziz El Mourrakouchi de son côté, ne pouvait pas refuser de donner un coup de main à son protecteur Abdelaziz Boutaflika de peur de voir les islamiste du Front Vert s’installer à la tête de l’État algérien; car il anticipait les suites de cet éventuel évènement sur son projet séparatiste. C’est ainsi que l’alliance s’est trouvée celée pour toujours, devenant ainsi sacrée, même lorsqu’il s’agit de questions purement internes de l’Etat algérien.
Cette manœuvre consistant à associer des étrangers à un vote qui allait décider de l’avenir d’une telle grande nation, vient d’être dénoncée par nombre de personnalités algériennes intègres. Ces réfugiés ont peut-être sauvé le régime algérien, mais jusqu’à quand? Le tsunami de la révolte contre un régime honni par ses peuples est sur les portes. Qu’on s’empresse pas de déclarer victoire! L’histoire ne pardonne pas à des gouvernants portés par une institution militaire corrompue tenant le pouvoir depuis 1965 par une main de fer et massacrant des centaines de milliers de ses compatriotes.