Un virus informatique baptisé « Flame » a infecté des milliers d’ordinateurs au Moyen-Orient. C’est en Iran principalement qu’il a fait le plus de dégâts. Serait-il ’une attaque virtuelle israélienne contre les installations nucléaires iraniennes? S’il s’avère officiellement qu’il s’agit d’une attaque israélienne cela signifiera qu’un nouvel épisode de la guerre secrète visant à saboter le programme nucléaire iranien est enclenché. Déjà au début de 2012, l’Iran avait été déjà été frappée par un cyber-virus. La main secrète d’Israël fut évoquée à cette occasion, car ce pays considéré par l’opinion publique internationale comme Etat-délinquant, est considéré comme un « super espion informatique ».
Le virus informatique incriminé se propage d’ordinateur en ordinateur et s’installe de lui-même sans requérir d’autorisation. Une première dans le monde informatique puisqu’une fois sur place, le virus est capable de collecter toutes les informations à sa portée : les documents, les courriers électroniques et mêmes les mots de passe de verrouillage des appareils. De surcroît, « Flame » pourrait même allumer à distance le micro d’un ordinateur, afin de transmettre les conversations enregistrées autour de l’appareil infecté. Du fait qu’il n’a été détecté que sur des machines en Iran, dans les Territoires palestiniens, au Soudan et en Syrie, des experts iraniens se sont tournés vers la piste israélienne et à leur surprise, ils ont découvert que les concepteurs effectifs de cet espion informatique sont les mêmes que ceux qui avaient crée StuxNet et Duqu, ces deux cybervirus qui ont occasionné des dégâts au programme nucléaire iranien en 2010 et 2011.
A nombre d’occasions d’éspionage de ce genre, l’Etat sioniste a été montré du doigt. Il s’est impliqué déjà à deux reprises dans des opération de guerre secrète contre le programme nucléaire de l’Iran, à coup de sabotages, d’assassinats de scientifiques, mais aussi peut-être d’infiltrations informatiques. Pour les responsables iraniens, Israël est le seul pays qui a intérêt à mener de telles opérations et il en est capable. Ceci est d’autant vrai que le vice-Premier ministre Moshe Yaalon a presque vendu la mèche ce mardi matin, en déclarant en substance que son pays était spécialisé dans les hautes technologies, et que cela lui ouvrait de nombreuses possibilités. Il faudra se rappeler que ces six dernières années, Microsoft et Intel; ainsi que d’autres producteurs de hautes technologies informatiques, ont investi plus de 10 milliards de $ en Israël.