La direction du Festival international de Carthage 2012 a, dans un communiqué rendu public mardi 8 mai 2012, souligné que la nouvelle édition (48ème) profitera cette année du climat de liberté qui prévaut en Tunisie, puisque l’artiste est libre et que seule la création de qualité est prise en compte.
Dans ce contexte, ajoute le communiqué, le choix des spectacles du festival repose cette année sur » une vision claire qui prend en compte la liberté du créateur et la nécessité de meubler l’espace public par diverses expressions culturelles et artistiques ».
La programmation, selon le même communiqué, sera « le fruit d’un travail collectif de personnes connues pour leur compétence dans le domaine de l’organisation des festivals », sachant que la commission chargée de sélectionner les spectacles, s’emploie depuis des semaines, à respecter les critères de la qualité des représentations et l’équilibre entre les différentes expressions artistiques (musique, danse, poésie, chant, cinéma…).
La commission prend en compte également l’aspect matériel et économique, de manière à ne pas accabler la communauté nationale, dans la mesure où le festival est financé par l’argent public.
A ce propos, le communiqué précise que la politique adoptée par la commission consiste à ne pas inviter des artistes dont les cachets sont » trop chers » ainsi que les spectacles » trop élitistes ». La commission refuse aussi les spectacles qui font recours au tape-à-l’oeil technologique, au tapage publicitaire et à l’attirance physique destinée à satisfaire les regards libidineux.
La commission veille, affirme le communiqué, à assurer une programmation variée, à même de satisfaire tous les goûts et toutes les catégories d’âge.
Source: TAP