Lors du sommet de Camp David, les dirigeants du Groupe des Huit ont appelé hier à se mobiliser pour faire de la zone euro, «une communauté forte et unie » en aidant la Grèce à dépasser sa crise financière et économique. Ils se sont engagés à « promouvoir la croissance », et à continuer en même temps, l’effort pour lutter contre le déficit.
Les dirigeants ont également promis de veiller à ce que les marchés pétroliers soit régulier et stable; afin d’éviter la hausse des prix en raison des sanctions sévères imposées à l’exportation du pétrole iranien.
Pour ce qui est des des dossiers politiques sensibles soulevés au Sommet, le Président américain Barack Obama s’est dit optimiste quant aux négociations à venir sur le programme nucléaire de l’Iran, mais il est resté vague sur la situation en Syrie, demeurant un sujet de controverse avec la Russie.
En ce qui concerne la crise de la dette européenne, la déclaration finale du sommet a souligné que les mesures à prendre « ne sont pas les mêmes pour chacun des pays », ce qui indique la profondeur des différences entre les dirigeants sur la stratégie à adopter.
Auparavant, M. Obama avait déclaré que la poursuite de la croissance et la lutte contre le déficit doit aller de pair. Dans sa déclaration finale, le Groupe s’est efforcé de refléter une position commune du Groupe des Huit à propos des sanctions contre l’Iran. Il a annoncé que les dirigeants des pays les plus riches vont surveiller de près les approvisionnements en pétrole et demander à l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) de prendre les mesures nécessaires au cas où la situation l’exige.
Le communiqué ne parle pas de l’éventualité de recourir au pompage du pétrole à partir des stocks stratégiques. Mais il semble que le communiqué se présente comme un avertissement clair et fort à l’Iran dès lors qu’il a prévu la date (la première semaine de Juillet prochain) à laquelle rentra en vigueur l’interdiction de l’importation par l’Union européenne des huiles iraniennes.