Alors que les résultats définitifs des votes pour l’élection présidentielle en Egypte viennent d’être révélés lors d’une conférence de presse par le Président e de la Commission Nationale des Elections et que ces résultats ont confirmé le duel au 2ième tour entre Mohamed Morsi, le candidat des Frères musulmans, arrivé en tête, et Ahmed Shafiq, l’ex-Premier ministre d’Hosni Moubarak, le candidat Hamdeen Sabahi, le nassérien socialiste, parvenu au 3ième rang se prépare pour demander l’annulation de ce premier tour pour les vices qu’il aurait connus.
Les partisans de ce candidat s’estimant volontairement écarté au moyen de fraudes consistant à la permission donnée à 350 milles soldats et policiers? se sont rassemblés ce vendredi place Tahrir au Caire. Ils ont scandé des slogans appuyant leur leader. Pour eux, pas question d’accepter Ahmed Shafiq comme futur président : « C’est comme si on n’avait pas fait de révolution, ça va exploser à nouveau si cet homme dirige le pays, la révolution va recommencer ! », dit une femme en colère, « On n’accepte pas Ahmed Shafiq. S’il est élu, c’est comme si le sang des martyrs n’avait pas coulé. »
L’avocat de Hamidine a déjà constitué un lourd dossiers comprenant des pièces à conviction des fraudes qui ont eu lieu au premier tour. Il a fait une déclaration à la presse suivant laquelle, plus de 3000 milles soldats et policiers ont été autorisés à volter alors que normalement ils ne devaient pas y être admis. C’est le tribunal constitutionnel qui va décider si le premier tour soit annulé ou maintenu. Ledit avocat a attiré l’attention sur un autre procès en cours, celui qui traite de l’habilitation du candidat Ahmed Shafic de se présenter à de telles élections. Pour cet avocat, les élections ne devaient pas se dérouler tant que le tribunal n’aurait pas pris une décision à ce sujet.
