La grande chanteuse d’origine algérienne Warda Al Jazaïria, décédée jeudi 17 mai au Caire, a été inhumée ce samedi au cimetière El Ali au carré des martyrs à Alger après la prière d’Addohr, en présence des membres de sa famille, du Premier ministre algérien, de membres du gouvernement, ainsi que de plusieurs personnalités du monde de la culture, de l’art et de la diplomatie. Le Président Boutaflika avait lui-même ordonnée que sa dépouille soit rapatriée et qu’elle soit inhumée dans son pays d’origine.
Pendant toute la matinée de samedi, public et fans ont pu rendre un dernier hommage à la diva et jeté un regard sur sa dépouille mortelle, exposée au Palais de la culture à Alger, après son rapatriement d’Egypte vendredi soir par un vol spécial.
Warda Al Jazaïria est née en 1939 en France d’une mère libanaise et d’un père algérien, Mohammed Ftouki, originaire de Souk Ahras, wilaya de l’Est de l’Algérie. En 1972, elle épousera en secondes noces le compositeur égyptien Baligh Hamdi, qui lui offrira ses plus belles chansons. La regrettée diva a laissé un riche répertoire de près 300 chansons, dont les plus célèbres sont « El Ouyoun Essoud », « Khalik Hena Khalik », « Dandana », « Fi Youm wi Lila », « Lola Lmalama », « Batwannes Bik » et « Harramt ahibbak », comme elle a joué de grands rôles dans plusieurs films égyptiens.